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  • Ce n'est pas facile de délimiter nettement les différents plans dans un paysage à cause de l'abondance de la végétation ( une colline, du feuillage, des arbres, les conditions atmosphériques etc...).

    Peindre de l'eau sous un couvert végétal est un exercice intéressant pour le travail des tonalités vertes, qui s'y reflètent bien que ce soit une couleur relativement froide en peinture (l'association de bleu et de jaune fait fusionner le froid et le chaud). L'apport de la lumière permet de créer toute une palette de teintes qui représente la quasi totalité de la gamme chromatique.

    Le dessin : 

    Tout commence par le dessin et la composition du paysage. Les lignes de fuite que l'on peut inventer, même si elles n'existent pas (bords du plan d'eau, arbres, etc..) permettent grâce à la perspective d'amener le regard du spectateur vers le centre d' intérêt du tableau.

    Lien sur la perspective:
    La perspective en vidéo, par laurentsaintgermain

    La végétation:

    A l'aquarelle, la gomme à masquer est utilisée pour couvrir certaines surfaces que l'on veut laisser en blanc. Avec un pinceau souple ou bien avec une petite éponge ( pour obtenir un rendu naturel) , on effleure et on tapote la surface à peindre, en y déposant en premier, le vert le plus lumineux, puis intensifier la valeur des verts jusqu'à obtenir les zones bleutées dans le feuillage pour accentuer le relief.

    L'eau: 

    Ce qui caractérise le reflet des objets dans l'eau, c'est cet effet flouté qui est obtenu en humidifiant la surface concernée. Par osmose ou fusion liquide, les couleurs s'entremêlent en les déposant horizontalement avec un pinceau souple, large et humide, il apparaît toute une myriade de teintes diverses obtenues par diffraction des rayons lumineux.

    Si nécessaire, foncer certaines zones, humidifier de nouveau après séchage du précédent lavis.

    Ne pas oublier d'accentuer le reflet des troncs dans l'eau.

    Les troncs:

    Ils sont un bon indicateur des différentes proportions des objets et de la profondeur de champ par la perspective qui est créée en fonction de leurs positionnements dans l'espace par rapport à l'observateur et par leur taille.

    Techniquement, pour éviter d'obtenir des troncs plats, ne pas utiliser de couleurs pures ombrées ( terre d'ombre ou terre de Sienne ), il faut nuancer la surface de l'écorce par éventuellement l'utilisation de ces teintes diluées qui vont former des irrégularités, en y ajoutant par contraste, du violet ou de l'indigo.

    Eviter le noir, préférer un mélange de terre d'ombre, d'indigo et une pointe de pinceau de violet, à la place de cette couleur.

    A noter:  Pour l'arrière plan, un vert amande clair ( bleu de cobalt et une pointe de jaune de cadmium) va créer un effet de brume qui atténuera l'intensité visuelle des troncs et de la végétation. Le premier plan aura plus de vigueur.

     

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    Le vrai secret réside dans la spontanéité à saisir l'instant éphémère de la naissance des vagues, en créant l'illusion. Placer sur la toile, les valeurs et les couleurs pour surprendre le spectateur en lui faisant croire qu'il voit les déferlantes. Pour ce faire, le rendu de cet effet ne peut être atteint qu'en observant attentivement et longuement le spectacle. D'étudier la position du soleil par rapport à la mer, l'incidence de la lumière. Après une observation attentive, on peut déterminer les lignes directionnelles qui sont nécessaires ainsi que les valeurs, les couleurs, et ainsi de suite. 

    Voici l'instantané du spectacle observé. 

    How to Draw Ocean Waves Header

    Un  papier brun sera le support de la composition.

    Peindre le fond entre les vagues et l'horizon. S'appuyer sur ce plan et ces valeurs de couleur, pour entreprendre la réalisation du plan intermédiaire et du premier plan. 

    Pour les jeux de lumière qui conditionnent le choix des teintes, des valeurs de pastel pour la création d'une gamme complète de couleurs (on ne peut pas préparer des mélanges, autrement que sur le sujet) il faut s'appuyer sur un instantané en noir et blanc. Les demi-teintes grises créent le volume et le lien entre le foncé et la lumière. 

    vagues Draw noir et blanc

    Comme vous pouvez le voir, le dessin traduit pleinement le mouvement des vagues. C'est parce que les valeurs en N et B, en intégrant la lumière pour élaborer des demi-teintes, que ces références peuvent être transcrites, par la suite, dans les couleurs utilisées. 

    L'eau n est pas uniquement le bleu uniforme, mais une gamme infinie de bleu, bleu-vert émeraude, de vert, et ainsi de suite. La superposition au pastel de ces couleurs et de ces teintes est essentielle dans l'illusion recherchée.

    Dans l'avancée des vagues les lignes directionnelles sont également essentielles. Dans ce cas, de fortes lignes diagonales contrastent avec des lignes horizontales de la crête.

    L'image suivante montre l'utilisation de lignes de contour croisées ...

    Comment dessiner les vagues avec des lignes de contour croisées

     

    De la méthode

       Chaque pastelliste expérimenté a ses tours de main pour s’exprimer, quel que soit son style et sa sensibilité. Pour y parvenir, il a préalablement assimilé  les bases techniques et méthodologiques du pastel sec (je n’aborde pas les techniques mixtes).
       Avant  de dessiner et peindre le sujet sur le support, il ne faut pas hésiter à exécuter plusieurs croquis colorés pour l’étudier et trouver la meilleure expression.
       Le choix du support est fondamental et correspond toujours à la nature de l’œuvre (étude, rapidité d’exécution, format, etc.) et aux types de pastels utilisés.
       Les pastels se présentent sous forme de bâtonnet, de crayon ou de poudre (panpastel travaillé avec de petites éponges). Attention de ne pas agresser le support par une touche trop vigoureuse ou des pastels  de mauvaise qualité.

     
       La première étape  consiste à dessiner son sujet. Le dessin est exécuté de préférence au crayon pastel en traits légers sans appuyer (un bon test : si vous frapper légèrement  avec un chiffon le dessin, il doit disparaître). Au stade dessin il est possible de rectifier les erreurs avec une gomme « mie de pain ». Si vous n'êtes pas sur du résultat, vous pouvez le décalquer.

       La seconde étape  permet d’obtenir les modelés et de préciser les différents plans du sujet.
       A l’aide de 2 crayons pastel, clair pour les zones de lumières et sombre pour les lumières tamisées et les parties ombrées, matérialisez les différentes valeurs de lumières et d’ombres par des hachures plus ou moins accentuées (variante, vous pouvez effectuer cette opération avec des pastels durs). Au fur et à mesure que l’on s’éloigne du premier plan les hachures deviennent de moins en moins visibles.
       Eviter les aplats qui tuent les vibrations de la lumière et limitent l’accrochage du pastel.
       Vous pouvez fixer votre travail avec du fixatif après l’avoir vérifié, juste un léger voile destiné à figer vos repères et redonner un peu d’accroche. (Avant de peindre prenez le temps de vérifier votre préparation, cherchez et corrigez les erreurs, après il est trop tard). 

       La mise en peinture  Bien qu’il soit recommandé de « monter la peinture » du sujet tout à la fois, l’artiste travaille de haut en bas pour que la poudre qui tombe ne vienne pas salir les parties basses de l’œuvre. On réduit cet inconvénient au maximum en disposant verticalement le support sur le chevalet.
       L’application de la couleur se fait par couches successives très légères en commençant avec les pastels les plus durs(1). Pour chaque couche on travaille les valeurs en rééquilibrant toutes les nuances ; les contrastes ; les plans ; les modelés. La tendance étant au débordement il faut redessiner en permanence son sujet à partir des repères qui ont été pris.
       Une couche est terminée lorsque l’on atteint la limite d’accrochage des pigments.
       Pour la couche suivante on pratique de la même manière avec des pastels un peu plus tendres. La poudre plus tendre viendra s’accrocher sur les grains plus durs sans les arracher. Un bon pastelliste parvient ainsi à superposer cinq couches et plus, créant ainsi des effets de lumière extraordinaires.
       A la fin des premières couches il est possible de passer un léger voile de fixatif(2) pour redonner de l’accroche si vous avez eu la main un peu lourde en poudre de pastel. Il est prudent, avant de passer le fixatif, d’éliminer l’excèdent de poudre en tapotant légèrement le support.
       Au stade peinture il est possible de pratiquer des petites corrections :
       -  Il est possible d'enlever les excès de poudre délicatement avec un petit pinceau en veillant à ne pas détruire l’arrangement des pigments, pour ma part je préfère utiliser une craie dure passée très légèrement.
        - L’emploi de la gomme est à proscrire. Lorsque le trait est fin, il est possible de le modifier en le coupant par un autre trait d’une autre nuance. Lorsqu’il est trop épais vous avez un problème. 

       En phase de finition  placez vos lumières avec des pastels très tendres. Vous pouvez utiliser un crayon pastel ou un pastel dur de nuance appropriée pour fusionner les plans entre eux et; pour adoucir les lumières.
       Attention à la fatigue qui pousse à user abondamment d’une même nuance sur tout le support, en oubliant de se référer au modèle et en effaçant les repères. En quelques minutes une peinture magnifique deviendra quelconque et irrécupérable.
       Si votre touche manque de tact avec le support et écrase les pigments, ceux-ci vont rapidement « graisser ». Votre travail s’encrasse, devient lisse et brillant et se refuse à accrocher de nouveaux pigments (Certains pigments plus que d’autres favorisent le « graisssage », vous apprendrez très vite à les reconnaître). Dans ce cas n’insistez pas, recommencez votre travail ! 

    Le pastel n’a pas de secret. Il suffit d’utiliser les meilleurs produits, pigments

     1)  Pour une même nuance pure de pigment, les fabricants proposent des bâtons de pastel en  dégradé de la nuance. Ceux-ci sont obtenus par incorporation de charges (kaolin, blanc d’Espagne, noir animal, etc.), ce qui a pour effet de les rendre plus pulvérulents, plus tendres. On les dit saturés au blanc ou au noir.

    2)  Attention de ne pas boucher les petites cavités entre chaque grain de pigment par un excès de fixatif,  ce qui aurait pour effet de ternir vos couleurs      (la lumière étant moins bien réfléchie) et de limiter la capacité d’accrochage de nouvelles couches de pastel. L’idéal serait d’utiliser un fixatif de composition identique au liant employé par le fabricant pour agglomérer les pigments et charges.  Certains fixatifs jaunissent où assombrissent les couleurs avec le temps.

     

     

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  • 236/ RINTINTIN en exclusivité + News barres de séparation ...

     

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    Dessin et peinture - vidéo 1340 : Aquarelle et fleurs de pétunias.

     

    Visiteuses et Visiteurs + 57 Gifs Bonne Journée / Thanks / Merci ...

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     La couleur de la peau se prépare à partir de

    rouge de cadmium clair, Dessin et peinture - vidéo 1339 : Couleur de la peau à la peinture à l'huile. 

    Dessin et peinture - vidéo 1339 : Couleur de la peau à la peinture à l'huile.de vert clair ou sap green 


    de blanc de titane, 

    Dessin et peinture - vidéo 1339 : Couleur de la peau à la peinture à l'huile.

    en fonction de la lumière qui éclaire le sujet ou la partie du corps concernée

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    Comment choisir sa couleur complémentaire au pastel ?

    Cercles psychomètriques réalisés par Noun avec des pastels (pigments purs) de marque Sennelier.

    Ce tableau permet de trouver rapidement la couleur complémentaire ayant le maximun d'éclat pour l'effet recherché, sans effet de grisaille.

     pastels secs, compémentaires  

    Sur le rayon des cercles on trouve :
     - Le cercle médian qui exprime la nuance de couleur pour laquelle vous recherchez une couleur  complémentaire.
     - Le cercle intérieur qui exprime la couleur complémentaire soustractive, c'est à dire obtenue par mélange de couleurs (avec un liant liquide : eau, huile, etc.).
     - Le cercle extérieur qui exprime la couleur complémentaire optique, c'est à dire perçue par l'œil comme la fusion optique de deux couleurs. 

    On note, par exemple, que pour la région des bleus du cercle médian les complémentaires soustractives sont rouges et que les complémentaires optiques sont jaunes, alors que dans la région des verts les complémentaires soustractives et optiques sont sensiblement confondues.
    Les complémentaires optiques résultent d'un phénomène rétinien donnant naissance à des perceptions colorées appelées "images induites". Ce phénomène est facile à observer : lorsqu'on regarde fixement une couleur du cercle psychométrique médian puis que l'on reporte son regard sur une feuille blanche, celle-ci nous donne l'impression d'être colorée d'une nuance correspondant à la complémentaire optique.

    Les pastellistes désirant tirer parti de la lumière ne manqueront pas d'utiliser les propriétés des complémentaires optiques des nuances qui permettent d'obtenir une exaltation maximum de l'éclat entre deux couleurs (*). Les contraintes : ne pas utiliser de fixatif et ne pas estomper (l'estompe donne des effets de grisaille dits de "farine" tant reprochés au pastel). Il est possible de remplacer l'estompe, en jouant sur les propriétés des nuances complémentaires optiques et soustractives sensiblement identiques, pour obtenir des effets de fondus ou l'enchainement de deux couleurs passant par le gris.

    (*) C'est arbitrairement que l'on prétend que deux couleurs s'exaltent réciproquement. Tous les peintres savent que l'impression ressentie par le spectateur varie en fonction de la disposition des éléments colorés et que certaines gammes de couleurs s'exaltent entre elles plus que d'autres. Les marchands de pastels utilisent ce phénomène rétinien pour organiser leurs palettes et ainsi favoriser la vente !

    Remarque : Un apprentissage de la perception des couleurs complémentaires optiques est souvent nécessaire et prendra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, notre cerveau étant culturellement formé à la perception des complémentaires soustractives.

     

    FAITES LE TEST

    Fixez quelques instants le petit rond central blanc, puis portez votre regard sur une feuille blanche, après un court instant que voyez-vous apparaitre ? Est-ce simultané ?

    Test couleurs complémentaires

    Le phénomène rétinien : Lorsqu'on fixe fortement une image colorée, nos récepteurs visuels saturent et, par rémanence, lorsqu'on porte le regard sur une surface blanche, on voit apparaitre les couleurs complémentaires optiques.

     

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    Les pastels se présentent sous forme: de bâtonnets, de crayons, de craies ou de poudre (panpastels que l'on travaille avec de petites éponges spéciales). Pratiquement tous les peintres jouent avec la consistance des pastels: durs, tendres ou très tendres. Il est impossible d'obtenir de nouvelles couleurs par mélange sur un support, il est donc nécessaire de posséder une gamme étendue de teintes proposées dans le commerce.

    Le pastel sec est une technique idéale de part l'importance de sa gamme de couleurs et par le fait quelle ne nécessite pas de solvant chimique. Le bâtonnet de pastel devient le prolongement de la main qui permet de peindre et de dessiner avec spontanéité, soit en hachurant de traits parallèles plus ou moins rapprochés selon le but final recherché, les sujets ou objets du premier plan. Soit en faisant fusionner les couleurs entre elles avec le doigt ou en estompant les parties colorées des plans plus éloignés, pour créer par exemple l'atmosphère brumeux d'un ciel, d'une côte lointaine  etc...

    Les œuvres du pastel enchantent par la luminosité et la force des couleurs, si l'on se contente au maximum de 3 couleurs superposées (de la plus foncée vers la plus claire, de l'ombre vers la lumière).

    Cependant le bâtonnet de pastel a une fâcheuse tendance à s'effriter ou à se rompre facilement. La poudre déposée devient vite salissante pour les autres couleurs et pour les doigts. Il faut travailler avec soin, choisir un papier coloré, dont le choix se fait en fonction du sujet, il permet de structurer plus facilement les ombres et la lumière.

    * Le dessin est bordé par du papier autocollant pour définir le cadre de travail et délimiter la composition.

    * Esquisser au crayon de couleur la côte rocheuse et les divers éléments naturels (mer, ciel, terre).

    * Le ciel du coucher de soleil estompé de jaune et rose est ponctué de nuages gris hachurés. 

    * Les tâches de couleur d'un vert intense délimitent la partie végétale et herbacée du bord des falaises.

    * Le relief des parois rocheuses est mis en valeur par une couleur beige.

    * L'ondulation de la mer bleutée, agitée de teintes marines est marquée par la présence de vagues blanches qui déferlent sur la roche déchiquetée.

    * Dans les retraits foncés de la paroi rocheuse, on perçoit des tâches froides de bleu outremer.

    * Les objets divers: phare, maison, vallonnement de la lande, sont éclairés par une lumière rasante, au soleil couchant, qui fait resurgir les nuances de couleur en illuminant le paysage. 

    * A noter, qu'à part l'arrière plan, tout le reste du tableau est structuré par des hachures et des traits de couleur qui définissent ombre et lumière, à partir de l'utilisation de la pointe, des arêtes, et des aplats du panel de craies.

    * Eviter la surcharge de couleurs, car le superflu de matière empêche le pastel d'adhérer au support.

    * L'ensemble du sujet progresse vers le premier plan, en alternant les teintes sombres et lumineuses, avec des contrastes de plus en plus colorés.

    * On peut au final, utiliser ou non du fixatif, pour maintenir les poussières de couleurs .   

     

     

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    Dans un premier temps, il y a la phase qui consiste à coller sur le support, avec une colle liquide, des morceaux de papier pour aquarelle, colorés ou pas, des brouillons, des bouts de tissu, de vieilles aquarelles peintes, du papier de soie, des affiches, posters, etc..qui vont créer un puzzle hétéroclite de matériaux divers sur lesquels on entreprend de peindre sans but défini avec une palette colorée de peinture acrylique liquide, des motifs qui seront le fruit de votre imagination. A l'origine, il s'agit d'une représentation abstraite, complètement affranchie des détails naturalistes ou des perspectives difficiles à maîtriser (Trop de détails ou de compositions complexes ne feraient que bloquer la démarche et vous écoeurer au final ).

    Il y a cependant quelque chose qui se met en place, grâce à la diversité des supports choisis, des teintes diluées et à la spontanéité du geste. Le collage va laisser apparaître zone par zone des aplats clairs ou sombres, une profondeur, si l'on prend soin de ne jamais appliquer la même couleur à différents endroits.

    Veiller aussi à ne pas trop laisser sécher la couche d'apprêt sous peine de ne pouvoir faire accrocher les couleurs entre elles, travailler dans "l'humide", en diluant fortement les couleurs ou en vaporisant un peu d'eau sur celles qui ont légèrement séchées.    

    Inconsciemment votre cerveau va faire la synthèse de toutes ces figures colorées par l'intermédiaire de l'œil et la peinture abstraite va cheminer progressivement vers une peinture figurative.

    Les aplats verts, déstructurés par l'utilisation des différents supports du collage, vont faire apparaître au bas de la composition, des masses de végétation. Le processus de synthèse va s'enclencher avec la présence d'un ciel bleu, dans sa partie supérieure.

    De nombreux mélanges vont faire leur apparition (du mauve, du saumon), ainsi que la présence d'un sous-bois où se dressent par collage de bandes de papier, des troncs d'arbres qui aboutissent à la composition d'un paysage réaliste.

    L'on entre alors dans un monde coloré et travaillé par le jeu des ombres et des lumières diffuses. Collages et encres achèvent la mise en place du nouveau sujet. L'impressionnisme fait la part belle à l'interprétation et au surprenant changement, où l'on découvre une réalisation picturale équilibrée et intéressante, loin de la première esquisse initiale, mais qui a conservée par endroits des vestiges du collage originel.     

     

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  • Il existe essentiellement deux formes de galets: les galets plats de rivière usés par le fort courant qui glisse sur leur surface et les érodent ou les galets de bord de mer, généralement ronds qui sont roulés et usés par le ressac.

    Préparer la pierre en la lavant simplement à l'eau, cependant si la pierre vient du bord de mer, mieux vaut la laisser tremper dans l'eau douce, pour éliminer le sel qui s'est déposé et pourrait avec le temps nuire à l'adhérence de la peinture.

    Boucher d'éventuels trous avec l'enduit de rebouchage, laisser sécher, poncer et dépoussiérer.

    Appliquer une ou deux couches de gesso selon la rugosité de la pierre en laissant le dessous apparent pour apercevoir le support. Laisser sécher.

    Pour notre coccinelle, quatre couleurs acryliques sont utilisées: Le blanc, le noir, le bleu primaire et un rouge lumineux. Les pinceaux sont de petite taille n°0, il faudra dans un premier temps, dessiner ou décalquer avec du papier graphique l'insecte, en le plaçant harmonieusement sur la pierre.

    Pour notre peinture, le rouge recouvrira les élytres, parsemées de petits points noirs ( en général au nombre de 7 ). Le blanc de l'œil sera ponctué de bleu.

    Une laque acrylique mate viendra protéger l'ensemble de la réalisation. 

     

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