• Longtemps considéré comme un genre mineur, le 'trompe l'oeil" a retrouvé ses lettres de noblesse vers les années 1960 avec le mouvement trompe - l'oeil/réalité du peintre Henri Cadiou. La renaissance italienne et flamande du seizième siècle a permis l'expression illusionniste de ce style de peinture par la représentation la plus parfaite de la réalité. Pourtant, malgré une facture rigoureuse, le "trompe l'oeil" est toujours resté un genre mineur, un sous genre artisanal de la nature morte.

    Les lois du trompe-l'oeil :

    Ni règles édictées, ni critères obligatoires. Ces contraintes  propres au genre sont destinées à favoriser la portée illusionniste du tableau.

    - Echelle: Les objets sont représentés grandeur nature, soit  échelle 1.

    - Motifs: La priorité va aux objets inanimés et de taille petite ou moyenne. Animaux et figures sont écartés. Exceptions: Les insectes et les animaux morts ou représentés de manière indirecte ( dessin, photo, gravure ).

    - Fond: Il fait partie intégrante du tableau, donc souvent formé de planches, boites, portes ou autre cageots capables de remplir la surface peinte.

    - Espace: Fond et objets sont peu profonds afin de prolonger l'illusion de motifs qui rentrent dans l'espace du spectateur.

    - Point de vue: Les objets sont vus de manière frontale, sans effet de perspective.

    - Composition: Aucun élément n'est coupé ou sort du cadre. Une alternative est la composition où le support est découpé autour des motifs.

    - Technique: La touche est invisible et lissée au maximum. La main de l'artiste s'efface au profit de l'objet.

    - Lumière:  Elle est plutôt rasante, en favorisant le relief, avec des contrastes parfois poussés pour renforcer la troisième dimension.

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  • 9 Astuces diverses

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
    Matériel Ciels Ombres et lumières
    Couleur Mer et eau Astuces diverses


    Il n'y a pas de règle en peinture et notamment pour l'aquarelle, tout est envisageable.

    Voici un aperçu de techniques particulières et astuces diverses que vous pouvez utiliser pour enrichir vos aquarelles.

    N'hésitez pas à expérimenter ces différentes techniques afin de bien les maîtriser et les adapter aux sujets que vous désirez peindre. 

    Cela enrichira votre approche de l'aquarelle et vous permettra d'avoir une touche particulière et personnelle.

    Réserves (le blanc du papier)

     





    Liquide à masquer

    La gomme liquide où drawing-gum se pose au pinceau, plume, shapper où par projection sur les parties que vous désirez protéger.

     

    Flacon de gomme réserve, pinceau, shaper, plume et crêpe.


     

     

    Plume                                                                         Shaper

     

    Une fois sec, vous pouvez peindre par-dessus sans souci. Quand votre aquarelle est bien sèche vous pouvez retirer le drawing-gum, le blanc du papier où la couleur réservée ressortira intact.


     

     

    Posez le liquide à masquer

     


    Le liquide sec, posez les couleurs


    L'aquarelle bien sèche, retirez la réserve


    Résultat avec les différends outils.

    Conseil : demandez à votre cordonnier un petit bout crêpe chaussure, il vous servira à retirer très facilement le liquide à masquer.


    Réserve à la bougie

    La bougie à le même effet que le liquide à masquer, cependant on ne peut pas la retirer.


    Bougie sur l'avant plan pour créer de la réflexion et de la profondeur.

     
    Bout de bougie

    Posez la bougie en frottant sur le papier sec, en fonction de la pression exercée et de la rugosité du papier, les réserves seront plus ou moins denses. 
    Utilisez pour poser ces réserves un petit bout de bougie blanche.

     

    Difficile de se rendre compte des réserves...

    La difficulté vient surtout du fait que l'on ne se rend pas compte des réserves que l'on pose sur le papier, celle-ci n'apparaîtront qu'une fois la couleur posée ce qui implique un peu de pratique.


    Les réserves apparaissent en repoussant les pigments et l'eau


    Exemple de mer avec de la bougie.



     La gouache blanche

    Peut servir pour rehausser certaines réserves couvertes par erreur ou oubli. Pour accentuer par exemple l'écume des vagues, faites quelques projections ou posez directement la couleur  brute du tube. Utilisez cette technique sur l'aquarelle bien sèche, sur des parties foncées, le blanc posé en faible épaisseur paraîtra grisé.Vous pouvez également utiliser le blanc de chine dans la technique humide pour suggérer une fumée de cheminée par exemple, la propagation du blanc fuse beaucoup dans le mouillé.

     Suggérez des embruns par exemple


    Grattage cutter

    Le cutter est un outil précieux pour rajouter des blancs, sa particularité est de pouvoir

    Soit faire des détails très fins par exemple des mâts de bateaux dans le lointain, lignes électriques et barbelées etc.�


    Détails fins, comme rajouter des moustaches

    Soit de travailler à plat avec un léger frottis pour rendre par exemple l'écume des vagues sur des parties foncées.


    Le travail à plat permet de faire ressortir le grain du papier

    Différents effets peuvent être obtenus, à vous de juger de l'intérêt de cet outil,


    Effets du cutter

     
    Ecume...                                                  Faire ressortir quelques points de lumière


    Accastillage de bateaux

    Conseil : ne pas en abuser.


     Papier Abrasif

    Cela consiste à utiliser du papier de verre très fin pour procéder à des retraits par frottis.  Faites cette opération sur votre aquarelle sèche, l'effet apparaîtra d'autant plus sur un fond foncé. Utile pour rajouter un point d'éclairage sur un fruit par exemple.


    Permet d'estomper et de récupérer le grain de surface


    Retraits





     Fond sec

    vous pouvez ouvrir des blancs dans une certaine mesure (car le papier se teinte en profondeur) sur l'Arches ou équivalent.

     
    Humidifiez à l'eau claire la partie que vous désirez éclaircir, puis attendez un petit peu que les pigments soient dilués,
    Frottez sur l'espace avec un pinceau acrylique à poils durs, 

     
    Nettoyez le pinceau et renouvelez éventuellement l'opération,
    Une fois le résultat obtenu, sécher la surface avec du sopalin.

    Cette technique est très utile par exemple pour suggérez des trouées lumineuses dans les ciels nuageux, rajoutez des branches en négatif etc...


    Mouillez à l'eau claire et attendez que le papier absorbe,


    Faites le retrait avec un petit pinceau synthétique à poil dur,


    Le résultat présente un blanc avec une mémoire de la couleur.

    Fond mât

    Il est plus aisé d'ouvrir des blancs sur les fonds mâts.

    Soit par retrait avec un pinceau synthétique à poils durs, nettoyez régulièrement le pinceau pendant l'opération. Si les couleurs fusent dans la partie éclaircie, cela veut dire que le papier n'est pas assez mât, attendez un peu pour recommencer.

     

    Soit par retrait avec un léger apport d'eau (attention au risque d'auréole) puis frottez avec un pinceau synthétique à poils durs, nettoyez régulièrement le pinceau pendant l'opération.



     Retraits bois et cutter

    Une autre variante consiste à opérer des retraits avec le bout du pinceau en bois ou avec un cutter.


    Couper le bout de la hampe de quelques pinceaux en bois,

    La difficulté réside dans l'intervention au bon moment dans le mât, si cela est fait trop tôt cela laissera une trace foncée au lieu du retrait, vous pouvez donc varier les options positives où négatives.

    Le bout du pinceau en bois est utile par exemple pour dessiner de la végétation où des branches d'arbres sur un fond foncé. Le cutter est utilisé par exemple pour dessiner de la végétation où des rochers sur un fond foncé.


    Retraits avec le bout du pinceau en bois, dans le mât


    Retraits avec le plat du cutter, toujours au même stade dans le mât


    Un peu de pratique vous permettra d'utiliser au mieux ces outils.


     Projections

    Les projections sont utiles pou animer une aquarelle.

    Plusieurs solutions sont envisageables par exemple pour meubler un  premier plan, sur les scènes marines, des bouquets, animer un fond etc�

    Dans certains cas il sera nécessaire de masquer les parties à protéger, des projections avec de la couleur aura un effet positif tandis que des projections à l'eau claire présenteront un effet en négatif.


     Brosse à dent

    Les projections à la brosse à dent que tout le monde connaît permettent de faire de très fines pulvérisations.


    Fines gouttelettes avec la brosse à dent



     Pinceau

    La technique du pinceau permet avec un peu de pratique de donner une direction aux projections mais également de varier la taille des gouttelettes en fonction de la quantité d'eau sur le pinceau.


    Projections directives au pinceau par mise en tension des poils du pinceau


    Projections en tapant la hampe en bois du pinceau sur son doigt


    Variez les tailles et les couleurs


    Astuce, si vous soufflez sur les gouttes d'eau fortement, vous pouvez suggérez de fines brindilles et branches.


    Variez les projections dans l'humide et le sec, utilisez différentes couleurs et  avec des pigments liquides et bruts pour amener de la diversité.


    Pulvérisation

    La pulvérisation est d'un usage similaire aux projections avec la particularité de présenter un effet légèrement en négatif  des projections.  L'effet est difficilement contrôlable avec précision et son utilisation touchera plus l'ambiance générale que des points précis pour une question de large diffusion. Le pulvérisateur libère un fourmillement  de gouttelettes d'eau pure sur le papier.  Intéressant pour créer des effets de matières et textures répétitives. On trouve tout type de vaporisateur dans le commerce.

     

     

    La pulvérisation apporte des effets de matières intéressants, mais l'effet est assez limité sur le papier Arches où équivalent.

    Variante, réalimenter en humidité une partie du travail sur l'aquarelle.

     
    Sel

    Le sel présente un effet étoilé saisissant. Utilisez plutôt du sel fin qui aura un meilleur rendu que le gros sel. L'application se fait au stade de l'humide, déposez à des endroits bien choisis les grains de sel en quantité variable, mais évitez des amoncèlements qui n'auront pas de beaux résultats graphiques. Les pigments absorbés par les grains de sel créeront des motifs irréguliers de teintes claires. L'effet sera accentué en fonction de la quantité d'eau présente dur le papier et de l'intensité des pigments. Laissez sécher complètement ou stoppez l'action en utilisant un sèche-cheveux.







    Une petite expérience est nécessaire pour bien maîtriser le phénomène. Comme tout effet graphique, c'est un outil qui ne doit pas devenir le sujet principal d'une aquarelle, évitez la surcharge.

     
    Auréoles

    La formation d'une auréole répond à des critères bien précis : l'état de séchage du papier et la quantité d'eau sur le pinceau.

     

    Il n'y a pas de risque d'auréoles tant que le papier est bien humide, mais au fur et à mesure du séchage veillez à toujours contrôler l'apport d'eau présent sur le pinceau qui doit être inférieur à celui présent sur le papier.

    Le principe de base d'une auréole provient de la rencontre d'un surplus d'eau sur une zone beaucoup moins humide, cet apport d'eau se répartie sur le papier en entraînant avec elle les pigments encore en suspension. L'effet s'en trouve d'autant plus accentué quand  l'humidité du papier est proche du séchage avec pour conséquence un feston de plus en plus prononcé.


    Exemple de ciel...


    Quand le papier devient mât, attention à l'ajout d'eau...


    Voici le résultat� faites vos ciels rapidement et n'y revenez pas.

    C'est la raison pour laquelle le travail dans le mouillé doit se faire spontanément et rapidement en laissant l'eau travailler pour limiter les auréoles. Cependant la présence d'auréoles peut s'avérer des plus heureuse et participe à la vie de l'aquarelle.

     

     

    Conseil : Pour limiter une auréole sur un font mât, aspirer légèrement avec un pinceau par capillarité le surplus d'eau, par contre il est inutile et impossible d'essayer de rattraper une auréole sur un fond presque sec, le résultat sera une création d'un blanc encore plus présent.


    Cernes ou serti

    La formation d'une cerne répond au même principe que les auréoles, à la différence que cela se passe sur une partie bien délimitée.



    L'ajout d'un surplus d'eau sur une partie humide à pour conséquence de repousser les pigments vers les bords extérieurs avec la présence d'un serti foncé dû à l'accumulation des pigments. Vous pouvez jouer avec ce principe dans la technique de l'inondation partielle pour avoir des effets graphiques très intéressants.

      




    Flouter un bord net

    Pour rendre flou un bord net pas encore sec, ajoutez parallèlement de l'eau claire à côté de la partie à rendre flou, attendez que la papier absorbe l'eau et ne soit pas trop humide, puis passez le pinceau avec peu d'eau à la jonction des deux pour que les pigments migrent délicatement.


    faites une bande de couleur...


    � puis posez une bande d'eau claire (peu d'eau)  plus large que le fondu désiré, SANS TOUCHER la bande de couleur


    Fusionnez les deux bandes en passant le pinceau.



    Frottis brosse sèche



    Effet graphique particulier qui s'obtient en peignant sur le papier avec un pinceau chargé de pigment brut sur une surface sèche. L'application se fait en peignant soit avec la pointe du pinceau pour des détails fins, soit avec le ventre du pinceau  (pinceau oblique) pour des espaces plus importants. Les pigments, peu dilués, restent à la surface du papier  en faisant ressortir le grain du papier. Cela crée un effet de texture et de relief très intéressant, par exemple pour des arbres en contre-jour ou marquer un premier plan.



      



    Texture avec film plastique

    Pour créer des effets de textures surprenant vous pouvez jouer avec ce type de technique.

    En apposant du film plastique sur une partie fraîchement peinte

    Le résultat sera une répartition inégale et incontrôlable des pigments avec l'eau créant des effets de texture.

    Utile par exemple pour suggérez des variations dans un premier plan.


    Suggérez quelques rochers en inondation partielle



    Posez du film plastique sur la partie fraîchement peinte



    Le résultat donne un effet de texture intéressant.



    Eponge

    Utilisez de préférence une éponge avec des alvéoles prononcées.



    La technique de l'éponge est connue par tous les aquarellistes surtout pour suggérer des arbres. Le résultat est rapide et permet de s'écarter de la précision du dessin. Utilisez pour cela une éponge présentant des alvéoles bien marquées qui rajoutera de la diversité et du relief  par la texture produite.

    Petit pas à pas pour tester sur du papier Montval.


    Suggérez un fond



    Posez d'abord les couleurs claires et lumineuses



    Contrastez pour donner du relief



    Dessinez les troncs et branches qui vont se mélanger aux ombres de la végétation



    Variante comme vu précédemment, soufflez sur les amas d'eau pour suggérer des brindilles à l'avant plan.



    Filet d'eau

    Comme son  nom l'indique, c'est une technique qui consiste à peindre avec un mince filet d'eau.

    Le principe est de tracer un graphisme avec un pinceau à réserve d'eau  (vous pouvez le faire avec une eau légèrement teintée pour un meilleur repérage), l'eau doit être très abondante et au besoin réalimentée au fur et à mesure de l'élaboration du tracé. Cela vous permet par la suite de déposer délicatement des pigments qui fuseront dans le filet d'eau, l'intérêt de faire ce travail avec beaucoup d'eau est de faire fusionner les couleurs et pouvoir rectifier à loisir vos  teintes claires où foncées. La technique du filet d'eau est pratique pour des détails fins comme par exemple une grille, des mâts de bateaux ou les branches des arbres.

     

    Petit pas à pas


    Protégez quelques troncs d'arbres, le soleil et la barque,



    Mouillez toute la feuille et posez du rose permanent et un peu de jaune indien,



    Suggérez la végétation avec du vert et de la terre de sienne brûlée,

    Laissez sécher.


    Faites des filets d'eau pour représenter les troncs des arbres, travaillez le cordon  toujours bien alimenté en eau afin de pouvoir rectifier les couleurs et aider à la fusion des couleurs. AU besoin réalimentez le cordon d'eau.



    Complétez par quelques projections dans la partie supérieure des arbres.



    Terminez par l'eau du premier plan en faisant quelques reflets dans le mouillé qui donneront l'impression d'une eau très calme. Quelques retraits dans le mât.



    Retirez le drawing-gum�



    Tranche de papier

    Voici une autre astuce très pratique pour suggérer de fines lignes naturelles et discontinuées.

    Le principe consiste à se servir d'un support de papier ou bristol, dont vous enduirez de couleur la tranche.


    Un petit bout de bristol

    L'application de cette tranche sur le papier produira des lignes des plus réalistes très utiles pour peindre des lignes télégraphiques, barbelés ou les gréements des bateaux.


     

    Procédez par appliques successives.


     

        

    Utile pour suggérer les gréements des bateaux,

    Une seconde variante consiste à effectuer un léger mouvement sur le papier pour donner de l'épaisseur et un dégradé, pratique pour les poteaux et mâts par exemple.


    Peinture positive et négative



    C'est en quelque sorte la reproduction des tonalités de la scène.

    Un objet foncé sur un fond clair sera peint en positif tandis qu'un objet clair sur un fond sombre ressortira en négatif.

    Représenter un objet en négatif consiste à contourner sa forme par des valeurs tonales plus foncées. C'est ce contour et ce contraste opposé qui feront ressortir le négatif, c'est-à-dire en laissant claire l'espace du sujet, sa forme et son contour étant mise en évidence par la peinture de son environnement. 

      




    Les clefs de la réussite

     

    Le regard : Savoir regarder n'est pas si facile et demande de la pratique et une éducation du regard. Apprendre à regarder et analyser un sujet est la première approche et la base d'une bonne conception d'une aquarelle.

    Peignez d'abord ce que vous voyez plutôt que ce que vous savez : oui, un arbre est généralement vert avec un tronc plus où moins marron, mais l'observation et les conditions de lumière de la scène peuvent modifier la donne et devenir un arbre jaune orangé au tronc violet.  

    Cela nous amène à la sensibilité de chacun.

     

    La sensibilité : Suivant votre état d'âme vous ne ressentirez et ne verrez pas les choses de la même façon. Laissez libre court à cette sensibilité personnelle pour donner vie à vos l'aquarelle. La sensibilité est différente selon les individus, n'hésitez pas à amplifier ce phénomène pour avoir une touche vraiment personnelle. Cela donnera une vie et une âme à vos aquarelles traduisant les émotions ressenties face à un sujet donné.

     

    L'analyse: Consiste à déterminez pour quelles raisons un sujet touche votre sensibilité et vous donne envie de l'interpréter. Répondre à la question : qu'est ce qui me plait dans ce sujet ? C'est déjà arriver à simplifier et percevoir le pourquoi de l'émotion.

    La réponse vous permettra d'amplifier le phénomène  pour une lecture aisée de votre aquarelle mettant en avant votre sensibilité.

    Mais les réponses sont multiples : les couleurs, la lumière, un contraste particulier, la douceur générale, l'opposition chaude/froide, la simplicité du sujet etc�

     

    La conception mentale : L'analyse déterminée, la conception mentale de l'aquarelle est indispensable pour éviter de vous perdre dans la peinture, cela vous permet de mettre en avant le principal, c'est-à-dire votre regard et votre sensibilité. L'étape de préparation est donc indispensable pour obtenir un résultat convenable.

    Savoir comment procéder pour retranscrire votre analyse du sujet est un gage de réussite, et votre travail s'en trouvera plus simplifié, personnel, puissant et spontané.

    Le but concret est de déterminer exactement les étapes pour parvenir à rendre ce que vous avez à l'esprit.afin de vous simplifier la tache technique : prévoir les réserves, les couleurs employées, le flou et le net, la dominante de couleur, une palette restreinte etc�

    A ce stade c'est déjà les trois quarts de la réussite de l'aquarelle,

     

    La partie technique : arrive enfin l'instant privilégié� peindre.

    Bien que l'aquarelle soit considérée comme un art mineur dans la peinture, et semble d'une approche facile, elle relève de problèmes très complexes et délicats à maîtriser.

    Une  bonne connaissance des outils ; papier, pinceaux et palette permet d'adapter aux mieux son matériel à sa façon de peindre.

     La difficulté majeure, par rapports aux autres techniques artistiques, réside dans la  transparence des pigments que l'on souhaite obtenir  en laissant apparaître le blanc du papier. En effet une fois appliquée, l'aquarelle ne peut pas se rectifier aussi facilement que l'huile où l'acrylique.

    La partie technique ayant pour but de dompter le couple pigment/humidité s'acquiert à force d'entraînement. Débuter dans la technique du mouillé et parvenir à apprivoiser l'eau n'est pas des plus facile et s'il n'y avait qu'un conseil à donner ce serait de pratiquer, s'entraîner, s'exercer encore et encore.

    Vous franchirez de cette façon certains paliers indispensables sans vous en rendre compte.

    Sans revenir en détail, les conseils donnés dans ce dossier ont pour but de vous aider à surmonter petit à petit les particularités de cette technique et vous amener à réaliser des aquarelles pleines de sensibilité, lumière et maîtrise technique.

    L'aquarelle dans l'humide étant très libre, chacun découvrira par son travail et son expérience sa propre personnalité qui donnera vie à sa peinture avec une touche personnelle et un style propre.

    N'hésitez pas à expérimenter et développer votre créativité et n'oubliez pas que chaque nouvelle �uvre sera une remise en question permanente et un défi particulier, c'est là toute la complexité de l'aquarelle, mais aussi ce qui en fait tout son charme et son attrait.

     

     

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    8 Ombres et lumières

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
    Matériel Ciels Ombres et lumières
    Couleur Mer et eau Astuces diverses


     

    La difficulté majeure dans l'aquarelle est de peindre la lumière.

    Celle-ci donne une atmosphère et un caractère tout particulier en lui donnant vie.



    La difficulté provient du fait qu'elle n'a ni forme ni couleur, tout dépend du sujet et de l'environnement.

    Le sujet de la lumière introduit également son opposée, l'ombre. Ce n'est que par l'opposition de ces deux éléments que nous pouvons donner vie à  la lumière par des jeux de contrastes savamment dosés.  

    Une lumière puissante produit des ombres tranchées et nettes et au contraire une lumière douce et diffuse donnera des ombres légères et floues.



    Quelques règles peuvent cependant vous aider à contourner cette difficulté :

    Réserver le blanc du papier,

    Intensifier les contrastes,

    Colorer les ombres,

    Utiliser une palette restreinte et la théorie des couleurs.

     Utilisation de la réserve

    C'est la première chose qui nous vient à l'esprit, et cela s'accompagne souvent d'ombres sombres.
     La réserve est le blanc du papier et s'obtient soit en protégeant avec du drawing-gum avec un effet un peu dur et figé, soit en contournant les espaces vierges pour un rendu plus naturelle mais cela implique une étude approfondie du sujet avant de commencer à peindre.

     


    du net au flou



    Intensifier les contrastes

     Les contrastes font naître la lumière, un blanc sera toujours plus lumineux si vous opposez à côté une teinte fortement foncée. N'hésitez surtout pas à renforcer davantage cette opposition de contraste pour augmenter l'impact lumineux et donner une puissance toute particulière dans vos aquarelles.

     




    Colorer les ombres

    Renforcer les contrastes  amène à peindre les ombres.

    Les ombres sont constituée des ombres propres et des ombres portées, l'ombre propre garde la couleur du sujet sur lequel elle se trouve atténué par l'intensité de l'ombre elle-même, l'ombre portée est la projection sur différends plans.

    Ces ombres ,constitués par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont très influencées par leur environnement, réflexions, reflets, réverbération, support sur lesquels elles se trouvent etc.

    L'aquarelle n'étant pas une reproduction  « photographique » de la réalité, n'hésitez surtout pas à amplifier ces phénomènes pour rendre les ombres lumineuses et leur donner vie.


     

    Conseil : Evitez les ombres « noires ».

     
    Ombres portées                                                      Ombres propres

    Tout dépend de la quantité de lumière, la tonalités des contrastes ombres lumières donne une ambiance différente selon que la lumière est forte ou douce.

    Renforcez les contrastes par des ombres fortes avec une lumière forte et présente mais préférez des contrastes doux et subtiles avec une lumière douce et voilée.

    Vous pouvez encore accentuer ces effets en jouant avec la représentation des ombres :

    Ombres aux contours nets par une grande luminosité et contours doux et flous pour une lumière diffuse.

     




    Utiliser une palette restreinte et la théorie des couleurs

    Il est très facile « de gouacher » et de ternir les couleurs.



    Pour garder une fraîcheur  et une luminosité dans les pigments claires, utilisez de préférence des couleurs transparentes et des couleurs pures.



    Voici un petit exercice en pas à pas


    Mouillez toute la feuille de papier et posez des couleurs diluées claires dans le mouillé en conservant une bande verticale lumineuse sur le 1/3 gauche.

    Couleurs : jaune, jaune indien, rose permanent.


    Accentuez dans le mouillé des arbres de part et d'autre de la bande verticale en jaune indien , et suggérez la ligne de base de la terre avec de la terre de sienne brûlée, terminez en accentuant des reflets sur l'eau.

    Séchez.


    Nous allons revenir sur les sapins avec la technique de l'inondation partielle c'est à dire que l'on mouille uniquement ce que l'on désire peindre. Veillez à ce que ce travail se fasse en conservant toujours une humidité dans la végétation afin de pouvoir rectifier les couleurs. C'est un travail rapide et spontané.

    Spontané car les sapins seront réalisé avec une gestuelle par un va et vient horizontale suggérant les branches et laissant transparaître des espaces sec entre les branches.

    Commencez par les sapins de part et d'autre de l'éclairage verticale avec une eau très légèrement teintée de sienne brûlée.


    Continuez les sapins avec la même gestuelle en renforçant progressivement les couleurs, terre de sienne brûlée. Si cela est trop foncé, les sapins étant toujours humides, vous pouvez éclaircir en rajoutant une goutte d'eau.


    Continuez avec la sienne brûlée et rajoutez un violet tirant sur l'alizarine permanent avec de l'outremer (qui tire sur le rouge) pour renforcer les couleurs.

    Normalement à ce stade tous les sapins sont encore mouillés et vous pouvez adapter à tout moment les teintes et tonalité.


    Finissez la découpe des sapins avec des teintes de plus en plus sombres, et suggérez quelques troncs au milieu lorsque le papier est mât avec un pinceau fin et du pigment brut pâteux.


    Avant que cela ne sèche, mouillez à l'eau claire la rivière et avec un pinceau plat puis faites quelques réflexions des sapins avec les mêmes couleurs.  La surface étant mouillé, les reflets seront très doux et simuleront une eau calme.

    Quand le papier est mât (base des spins et eau), suggérez la ligne de base entre  la terre et la rivière avec un pinceau chargé de pigments sombres et pâteux (outremer, alizarine, sienne brûlée). Cette base qui donne une assise à la végétation fusera très légèrement dans le papier mât et il ne sera pas nécessaire de faire précis.


    Terminez par quelques retraits dans le mât avec un petit pinceau acrylique à poils durs et complétez éventuellement par la présence de gibier d'eau qui donnera l'échelle au tableau.



    Conseils

    Pour éviter de ternir et « gouacher » les tons très foncés, travaillez dans le mouillé avec des pigments purs et laissez l'eau du papier s'occuper des fusions de couleurs.  Les pigments plus ou moins lourds se déposeront sur le papier tout en offrant une granulation intéressante, et le blanc du papier ressortira sous ces teintes foncées.



    Les ombres n'étant pratiquement jamais noire, n'hésitez pas à colorer vos ombres. Vos aquarelles vous en remercieront et gagneront en fraîcheur, luminosité et prendront vie.



    La théorie des couleurs sera d'un précieux secours pour mettre en vibration les couleurs par l'opposition de leur complémentaire et par l'opposition des teintes chaudes avec les teintes froides.


    Ce détail montre comment les teintes froides éloigne alors que les teintes chaudes rapprochent, l'utilisation de réserve de papier blanc et de dégradés doux amène une lumière en contre-jour très naturelle.


     


    Ce détail de rose jaune explique comment obscurcir les ombres par une couleur complémentaire qui permet de faire vibrer les couleurs et introduire un ton neutre coloré.

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  •  Un récent portrait en vidéo où l'on utilise couteau, brosses, pinceaux et médium à l'huile.

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  •  Comment peindre ce paysage d'hiver, en utilisant seulement trois couleurs de base:  bleu Pthalo, Rouge indien et Alizarin Crimson.? 

    Fournitures:

    papier d'aquarelle, divers pinceaux (vous pouvez utiliser ce que vous avez), morceau de carte de crédit, beaucoup d'eau, serviette en papier

     

    7 Paysages

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
    Matériel Ciels Ombres et lumières
    Couleur Mer et eau Astuces diverses


    Les paysages sont LES sujets de prédilection des aquarellistes.

     Souvent présentés en format horizontal, le cadrage vertical s'y prête également très bien.


    Paysage rural


    Paysage urbain


    Paysage marin

    Le principe de base du paysage est de regrouper sur la feuille tout ce que la vision de l'œil permet, des éléments éloignés en passant par les plans intermédiaires jusqu'aux premiers plans.

    Evidemment tous ces éléments ne peuvent se peindre de la même façon, et suivent des règles qui mettront en valeur votre peinture.

    Mais avant toute chose il s'agit de bien identifier le sujet, abordons donc la composition et le cadrage.


    Composition et cadrage

    Le sujet du paysage est infinie, une marine, un paysage urbain ou rural, la première chose à appréhender est de savoir ce qui vous plait dans le sujet à peindre. Prenez le temps d'examiner  et notez ce qui vous intéresse et vous inspire, les couleurs, un éléments principal, la perspective, les ombres, la lumière etc… puis réfléchissez sur la composition de votre paysage. En effet il existe une multitude de cadrages possibles mettant plus où moins en valeur la répartition des masses et des centres d'intérêts. Pour vous aider il est très simple de se fabriquer un viseur en carton qui permet  de contempler le paysage au travers de son ouverture. Le but étant de répartir de façon équilibrée les différents éléments composant votre tableau.


    Viseur

    Les possibilités de composition sont immenses… voici quelques exemples parmi les plus fréquents:

     
    Elliptique                                                    Composition en L

     
    Composition en triangle                              Composition en diagonale



    Composition en S où Z



    Comment disposer le sujet dans l'aquarelle ? Vous devez choisir l'élément qui constituera le centre d'intérêt.


     

    Conseil : évitez la disposition symétrique qui est très monotone et la dissymétrie qui déséquilibre.


    Pour cela la théorie de Platon sur le nombre d'or est un précieux secours (multipliez la mesure du côté d'un rectangle par 1,618 vous donnera le nombre d'or de ce côté). Sans entrer dans l'explication de ce principe, cette règle consiste à déterminer le point d'équilibre idéale du tableau.


    Nombre d'or

    D'une manière générale, un grand nombre d'aquarelliste divise leur feuille suivant un quadrillage approximatif du 1/3 afin de pourvoir positionner rapidement le/les centres d'intérêts, c'est ce que l'on appelle la règle des tiers.

     
    règle des tiers                                           chalutier au point fort, 2/3 ciel et 1/3 mer


    L'arrière plan

    C'est l'élément le plus éloigné, le fond  ou même juste le ciel. Les couleurs froides donnant l'illusion d'éloignement, privilégiez les tonalités froides et bleutés pour simuler l'arrière plan et renforcer la profondeur. D'une manière générale il est important de partir de couleurs légères, douces et froides, que l'on contrastent et accentuent progressivement au fur et à mesure que l'on se rapproche. Les éléments éloignés, c'est-à-dire les détails de l'environnement, sont également moins perceptibles dans le lointain qu'au premier plan. Si vous conjuguez ces deux éléments dans vos aquarelles, la profondeur s'en trouvera nettement accentuée.




    Le second plan (intermédiaire)

    L'enchaînement de plusieurs plans rend très réaliste la notion de profondeur, c'est l'étagement des ces différends plans qui donne l'illusion de la troisième dimension. La tonalité intervient beaucoup à ce stade pour renforcer la notion de profondeur, partez de couleurs légères et froides puis  renforcer les contrastes et réchauffez légèrement les couleurs pour donner plus de présence et amplifier le phénomène de perspective.  Dans le même temps vous pouvez accentuer et contraster les détails en fonction de leur rapprochement. L'alternement des plans est donc déterminée par leur intensité, leur forme et le choix des couleurs.




    Le premier plan

    Sert à amplifier les effets de profondeur, intéressant pour donner au tableau des éléments indiquant une échelle de proportion au spectateur. Cet aspect de proportion renforce également la distance entre les différents plans.  Ce plan qui est le plus proche de l'observateur présente les couleurs les plus contrastées, chaudes  ainsi que des détails de plus en plus précis.

     

    L'agencement de tous ces éléments permettra de construire une aquarelle à la lecture aisée facilement identifiable par le spectateur. Pour vous aider dans l'élaboration et la construction d'une aquarelle, faites un petit croquis au crayon noir en indiquant uniquement les nuances de tonalités (les montagnes au lointain sont-elles plus claires que les montagnes proches ? l'arbre au premier est-il beaucoup plus sombre que les sapins sur la montagne ? etc…), il vous restera à reporter ces valeurs de tonalités en peignant l'aquarelle.




    La perspective

    La superposition de plans ne suffit à elle seule pour donner l'illusion de la profondeur. La perspective amplifie le phénomène et est à prendre en considération dans les paysages.



    Abordons très succinctement cette notion essentielle qui est constituée par deux points clés.

    La ligne d'horizon : en aquarelle la ligne d'horizon se situe à la hauteur des yeux.




    Le point de fuite
     : situé sur la ligne d'horizon, est le point de rencontre des lignes de fuite.




    Exemple de convergence des lignes de fuite.


    Arbres et route

    Il peut y avoir plusieurs points de fuiteleur nombre dépend du nombre de face que l'on voit :


    2 points de fuite


    3 points de fuite


    Pas à pas montagne

    Petit pas à pas rapide avec la technique de l'inondation partielle et un contraste chaud/froid


    Mouillez le ciel à l'eau claire et la partie gauche de la montagne , attendez que le papier absorbe l'eau puis posez des couleurs pâmes du ciel avec du bleu céruléum et bleu de cobalt.


    Renforcez les tonalités avec un pinceau peu chargé en eau dès que la papier commence un peu à sécher, avec du cobalt + rose, cobalt + sienne brûlée pour les nuages et outremer + rose pour les parties foncées.

    Travaillez avec un geste spontané et laissez l'eau faire le travail.


    Mouillez le premier plan et posez des couleurs douces en dégradé, jaune, sienne brûlée et un violet cobalt + rose, quand cela devient mât vous pouvez faire quelques retraits avec un petit pinceau à poils durs en synthétique..

    Cette partie aux couleurs chaudes rapprochera le plan et contrastera avec la tonalité générale bleu/violet.

    Quand le ciel devient mât, suggérez quelques montagnes au loin avec des tonalités froides.

    Séchez.


    Avec la technique de l'inondation partielle nous allons dessinez les montagnes.

     Mouillez avec un jus légèrement teinté le relief, n'hésitez pas à travaillez avec beaucoup d'eau afin de pouvoir rectifier en permanence les teintes des rochers. Couleurs froides : céruléum + rose, cobalt + rose, céruléum + rose pour foncer.

    Travaillez de haut en bas en penchant légèrement la feuille.


    Continuez avec les ombres portées des montagnes que nous allons contraster pour rendre plus lumineuse les parties blanches et rajouter de l'impact. En contournant le premier-plan.

    Utilisez des couleurs de plus en plus brutes et pâteuses pour indiquer des formes dans l'ombre.

    Cobalt + rose, outremer + rose, outremer + sienne brûlée pour le très foncé.


    Terminez par la partie gauche de la montagne en contournant des personnages en négatifs et en suggérant des nuages qui passent devant la montagne.


    Peignez succinctement et pas trop détaillé quelques randonneurs pour indiquer une échelle à l'ensemble et une notion de perspective.


    Variante pas à pas montagne

    Sur le même sujet voici une variante qui dégage une ambiance totalement différente, les parties qui étaient foncées sont laissées claires et inversement. N'hésitez pas à peindre un sujet de différentes manières pour juger de l'atmosphère et de l'effet rendu, cela vous aidera à interpréter et imaginer.


    Mouillez à l'eau claire le ciel, attendez que le papier absorbe l'eau puis posez les nuages avec un pinceau peu chargé de pigments, laissez le ciel derrière les montagnes lumineux pour créer un contraste et amorcez un nuage qui passe devant la montagne sur la partie gauche.

    Céruléum, cobalt pour le ciel, céruléum et cobalt + sienne brûlée pour les nuages.


    Quand le papier devient mât vous pouvez renforcer les couleurs en travaillant très rapidement et avec très peu d'eau, terminez en suggérant une découpe de montagne éloignée dans des tons froids.

    Séchez.


    Pour faire ressortir l'idée d'un contre-jour nous allons peindre les montagnes en sombre.

    Mouillez auparavant à l'eau claire puis posez des pigments sombres sur le haut des montagnes qui vont se dégradés et laissez apparaître le brume.

    Tester vos pigments pour que la propagation ne soit pas trop grande et que la brume garde la clarté du blanc du papier.

    Quand le papier devient mât, donnez l'illusion de quelques rochers qui conserveront un caractère flou.

    Séchez puis peignez le premier plan dans des couleurs plus foncés pour rajouter un plan et introduire de la profondeur puis dessinez un alpiniste donnant l'échelle de l'aquarelle, outremer, rose, sienne brûlée.


    Peignez les montagnes les plus claires avec une légère teinte tirant sur le rose.


    Vous pouvez remouillez la montagne et ajuster les tonalités et les couleurs, voir même suggérez quelques nuages par retrait sur le côté droit de la montagne principale.

    L'aquarelle terminée est le même sujet que le précédent pas à pas interprété en négatif, l'ambiance n'est plus du tout la même.
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    6 Mer et eau

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
    Matériel Ciels Ombres et lumières
    Couleur Mer et eau Astuces diverses




    Un des sujets de prédilection des aquarellistes, des possibilités infinies s'offrent à la peinture marine.

    L'aquarelle se prête admirablement à son exécution par ses possibilités de transparence, flous, contraste, spontanéité.


     

    Cependant c'est un exercice complexe et difficile pour parvenir à restituer avec précision la large panoplie et diversité des vagues.




     

    Les tonalités

    Des tonalités bien étudiés sont la garantie d'une bonne représentation d'une mer en mouvement. Tout le relief est donné par la différence de tonalité entre les parties lumineuses et sombres présentent à la surface de l'eau, ainsi que par leur caractère vaporeux où net.

     

    Il convient donc de bien étudier ces différences de lumière avant de commencer une marine, voire de faire un petit croquis de tonalité au crayon comme support d'aide.


     Les contrastes

    L'effet de profondeur se fait par des oppositions claires et sombres.

    En règle générale partir de l'horizon avec des pigments légers puis renforcer les contrastes progressivement vers le premier plan, tout en variant les intensités en fonction des vagues et de l'écume.





    La réserve

    Le blanc est un point clé de réussite des marines.

    Différentes solutions sont envisageables :

    Le drawing-gum permet de réserver au préalable les rehauts de lumière, et quelques projections à la brosse à dents pour simuler les éclaboussures. Mais la contrepartie est une représentation pas très naturelle et figée.

    Certains aquarellistes rajoutent à la fin de la gouache blanche pour les projections et l'écume. Cette technique mixte s'éloigne un peu de l'aquarelle traditionnelle et le blanc posé sur du foncé paraîtra grisé.

    L'utilisation du cutter permet également de rajouter des projections et embruns à condition de vouloir martyriser son papier, à utiliser avec parcimonie.

     

    L'idéale est que le blancs soit la teinte du papier.

    C'est la solution la plus délicate à gérer car cela suggère de mouiller partiellement le papier et demande une concentration de tous les instants, mais le résultant est d'un naturel inégalable permettant de jouer sur la transparence et les contrastes.

     

    Voici un petit pas à pas rapide.



    Laisser vierge des blancs sur le papier et posez en premier les couleurs claires, céruléum, cobalt, vert émeraude.

    L'horizon est laissée plus léger pour suggérer la profondeur.



    Transparence et contraste, la gestuelle donne le mouvement aux vagues.

    Complétez avec des pigments brutes en donnant le sens aux vagues, vert + cobalt, vert + outremer + un peu de gris de payne pour le très foncé. Travaillez la feuille bien inclinée pour que les pigments n'obscurcissent pas la crête des vagues.


    Quelques coups de cutter pour terminer.

     

    Cette technique difficile apporte de grands moments de satisfaction une fois que l'on parvient à la maîtriser.



    La gestuelle

    La gestuelle permet de peindre de manière spontanée le mouvement des vagues qui animent la surface de l'eau.

    Une bonne maîtrise de la gestuelle et des pigments plus où moins denses permet de donner une grande force à la mer et de construire l'architecture  et l'animation des vagues.



    Les reflets

    Nets sur une surface calme et proche ou flous, les reflets apportent du mouvement à la surface de l'eau.

    En règle générale ces reflets seront plus nets et marqués au premier plan.

    Pour introduire de la profondeur dans les reflets il suffit de varier les tonalités.

    Conseil : pour rendre des zones encore plus lumineuse, n'hésitez surtout pas à contraster davantage près des parties claires.


     





    Les embruns

    Les embruns donne une ambiance vaporeuse superbe dans les aquarelles marines.

    Il est possible de les réaliser :

    Soit en posant des pigments bruts dans le mouillé mât afin de conserver des parties blanches bien lumineuses,

    Soit en faisant des retraits avec un pinceau synthétique à poils durs où avec une éponge.

    L'expérience et l'entraînement permettra de maîtriser correctement cette subtilité difficile. 







     

    Pas à pas marine



    Mouillez le ciel à l'eau claire et posez bleu céruléum, violet (cobalt + rose), sienne brûlée pour l'éclairage lumineux central. Veillez à tester vos pigments sur le papier pour juger de la propagation, pigments à poser avec peu d'eau, travail rapide et spontané sans oublier de laisser des blancs dans le ciel.


     

    Quand le papier devient mât, peignez la mer avec du bleu cassé avec de la sienne brûlée.

    Mouillez à l'eau claire les ombres des embruns des vagues qui explosent et posez des tons violets très légers avec peu d'eau sur le pinceau. Terminez en peignant une partie de mer au milieu des remous en faisant un dégradé de bleu outremer + sienne brûlée vers céruléum + vert émeraude.


    Mouillez la vagues centrale à l'eau claire en laissant du blanc sur la partie supérieure, attendez que le papier absorbe l'eau, puis posez les couleurs claires (vert émeraude, céruléum, cobalt) avec une gestuelle pour modeler la vague, puis ombrer la partie supérieure pour faire ressortir le blanc. Terminez en suggérant quelques remous au pied de la vague.


     

    Renforcez les ombres des embruns lorsque le papier devient mât avec du pigment et très peu d'eau et faites quelques retraits sur le haut des vagues pour indiquer le vent avec un petit pinceau acrylique.

    Puis peignez quelques rochers avec sienne brûlée, outremer, rose permanent en laissant des parties blanches pour l'écoulement de l'eau.


    Mouillez les remous à l'eau claire, attendez que le papier absorbe, puis posez des couleurs douces et légères, vert émeraude, céruléum en variant les tonalités.


    Terminez en posant un petit rocher et procédez à quelques grattages au cutter pour rajouter quelques projections.

    http://www.marichalar.fr/ 

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    5 Ciels

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
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    La technique de l'aquarelle se prête à merveille dans la représentation de ciels, depuis les ciels brumeux jusqu'aux ciels chargés de nuages. Certains sont plus délicat à peindre mais tous permettent de donner l'ambiance et l'atmosphère d'une aquarelle.



    Une bonne observation du ciel permet de noter toutes les subtilités qu'il dégage et de comprendre les grandes lignes : nuages plus petits et étroits sur l'horizon, les nuages proches ont des couleurs plus intenses, le ciel est plus foncé au zénith et transparent à l'horizon en raison de la perturbation atmosphérique, et la palette de couleur infinie.



    Le ciel ne prend toute sa dimension qu'avec des éléments donnant une échelle du tableau, rajoutez toujours une base (terre, mer…) qui lui donnera toute sa dimension.





    Ciel sans nuage

    Est le ciel le plus simple à peindre, la technique consiste à faire un dégradé, du haut en bas de la feuille, en posant des bandes horizontales de pigments.de différentes intensités pour suggérer les dégradés. Le travail dans le mouillé est la meilleure solution pour parvenir à un résultat lumineux et doux.


    mouillez la feuille et attendez que le papier absorbe un peu


    posez des bandes céruléum horizontales en partant du haut


    posez des bandes cobalt horizontales en partant du haut


    Laissez les couleurs fusionner

    Ciel chaud (bleu/jaune)

    Il est tout à fait possible de peindre un ciel aux couleurs très chaudes avec une base de jaune/ocre jaune, sans que cela ne tire au vert comme nous l'avons vu dans la théorie des couleurs.

    La solution réside encore une fois dans la technique humide, passer un premier jus de sienne naturelle par exemple sur la papier mouillé au préalable, puis rapidement poser les couleurs bleus du ciel sans frotter.  La différence des pigments lourds et légers permettent que le ciel ne vire pas au vert et que les pigments les plus lourds s'agglutinent et se déposent dans le jaune.


    Posez de la terre de sienne naturelle ou ocre jaune


    Posez du bleu de cobalt avec un pinceau peu chargé en eau, travaillez en une touche sans frotter


    Continuer plus doux et fin vers l'horizon pour la profondeur et n'y revenez surtout pas


    Meublez le paysage qui donne l'échelle




    Ciel avec pluie

    Beaucoup d'impact et d'atmosphère, la méthode humide est la seule appropriée pour suggérer la pluie.

    Quelques pigments avec un peu plus d'eau feront migrer les pigments en suggérant la pluie, vous pouvez accentuer l'orientation en penchant votre feuille suivant un angle donné.





     
    Ciel avec nuages

    Ambiance de tempête où ciels colorés, exigent de travailler dans le mouillé avec promptitude. La technique consiste à exécuter le travail rapidement avec des pigments plus ou moins intenses dans l'humide. C'est une technique délicate a contrôler mais très enrichissante et surprenante qui permet de bien connaître le dosage de l'eau et des pigments sur le pinceau, car encore une fois c'est l'humidité du papier qui se charge de faire le travail.



    Vous pouvez laisser des blancs dans le ciel à l'étape du mouillage du papier



    On pose ses pigments rapidement et on regarde le résultat dans le mouillé du papier.

    Conseil : travaillez très spontanément et rapidement avec des pigments bruts et admirez le travail de l'eau sans y revenir même si le papier est encore humide (sinon risque d'auréoles).


    Pas à pas ciel orageux et pluie


    Mouillez la feuille tout en conservant des espaces blancs dans le ciel et les étangs.

    Posez céruléum et bleu de cobalt


    Contrastez les nuages avec du pigment brut et laissez l'eau faire migrer les pigments.

    Outremer cassé avec de la sienne brûlée

    Violet : outremer + alizarine + sienne brûlée


    Commencez à peindre les montagnes dans le lointain avec un pinceau peu chargé en eau puis dégradez le paysage en renforçant les couleurs au premier plan et en contournant les étangs.

    Vert + sienne brûlée, cobalt, cobalt + sienne brûlée


    Le papier est devenu mât.

    Posez la végétation avec du pigment pâteux, vert + sienne brûlée, vert + outremer, sienne brûlée + outremer pour le très foncé.

    Séchez.


    Remouillez à partir des montagnes à l'eau claire et réajustez les tonalités et la végétation.

    Suggérez de la profondeur dans les étangs, renforcez le contraste de la végétation, quelques projections au premier plan et un retrait à gauche quand le papier est mât pour indiquer un chemin.


    Pas à pas couché de soleil en contre-jour


    Mouillez toute la feuille à l'eau claire et posez en premier les couleurs lumineuses du ciel : jaune, jaune indien.


    N'attendez pas que le papier devienne mât, attaquez les nuages avec du pigment brut et peu d'eau sur le pinceau.

    Travaillez rapidement et spontanément en testant au préalable sur le papier pour juger de la propagation des pigments et du bon moment pour les appliquer.

    Sienne brûlée pour les nuages lumineux, outremer + alizarine + soupçon de sienne brûlée pour les gros nuages sombres.


    Suggérez la ligne d'horizon avec outremer + alizarine + sienne brûlée.

    Posez les arbres en contre-jour avec du pigments pâteux.


    Continuez les arbres, les troncs sont peints avec un gulliver et du pigments pâteux.

    Renforcez les reflets sur l'eau avec du jaune indien, sienne brûlée et suggérez le reflets des arbres à l'aplomb avec un trait vertical.

    Quand le papier est mât vous pouvez faire quelques retraits.

    Laissez sécher.


    Revenez à la brosse sèche pour détacher le haut des arbres.


    Meublez le premier plan avec la technique de l'inondation partielle, c'est-à-dire en mouillant uniquement avec une eau teintée de sienne brûlée ce que vous voulez peindre. Vous pouvez ainsi adapter l'intensité des couleurs en laissant tomber les pigments dans ce filet d'eau, terminez lorsque cela devient mât par des pigments pâteux pour renforcer le contraste.

    Démonstration d'un ciel nocturne étoilé.

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  • 4 Commencer à peindre

     
    Technique humide Commencer à peindre Paysages
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    On ne pose pas n'importe comment ses couleurs, le cycle de l'eau comporte une durée et des stades différents en fonction de l'évaporation de l'eau du support jusqu'au séchage complet

    Nous allons nous limiter aux trois principaux, la pratique et l'expérience vous permettra de juger et d'apprivoiser tous les autres.


     

     

    Fond très humide (surface miroir)
    fond très humide 

    Premier stade présent une fois le papier imbibé d'eau, c'est le moment idéal pour peindre les parties lumineuses et transparentes qui présenteront des fusions de couleurs très douces. Les pigments posés à ce moment donneront l'ambiance harmonique générale de l'aquarelle.

     

    Conseil : Vous pouvez peindre avec un gros pinceau bien chargé de pigment (plus que nécessaire), car la couleur s'éclaircira une première fois au contact de l'eau sur le papier puis une seconde fois au séchage.

    La quantité d'eau présente sur le papier crée un fondu important avec une belle propagation.


     

    fondu important avec une belle propagation


    Pour renforcer les couleurs, peignez avec des pigments plus bruts sur le pinceau.


     


    pigments bruts


     

     

    Fond semi humide (surface brillante)

    Cette étape intervient lorsque le papier à commencé à sécher. A ce stade vous pouvez renforcez davantage les couleurs du premier jet, en appliquant des pigments de plus en plus bruts avec un pinceau peu chargé d'eau. Cela permet de faire des fondus plus denses et plus précis car limité, voire de suggérer quelques formes dans le flou.


    fondus plus denses


    fondus plus précis


    Fond humide mât (surface mâte)

    Les couleurs se diffusent peu sur le papier qui est devenu mât. C'est le moment de renforcez les couleurs et contrastes en posant des pigments très buts avec un pinceau très peu chargé d'eau sinon risque d'auréoles.

    C'est un moment délicat car il faut intervenir au bon moment .


     


    fond mât renforcez les couleurs et contrastes



    Rajoutez des détails une fois à sec…


    la jetée et le phare de Capbreton


    Conseils importants

    Jauger le degré d'humidité du papier

     

    Avant de poser vos pigments, testez la couleur et juger de la quantité d'eau sur votre pinceau sur un bout de papier sec, puis faites un essai sur votre aquarelle pour juger de la diffusion dans votre aquarelle. Le doigt où la main sont également des outils précieux pour juger ce degré d'humidité.


     

     
    testez la couleur sur un papier sec


    bout de papier sec


    diffusion dans votre aquarelle


    la main est un outils précieux


     
     
    L'intensité des pigments

    les couleurs s'estompent une première fois dans l'humide, puis une seconde fois au séchage. N'ayez pas peur de renforcer vos couleurs dans le mouillé au-delà du raisonnable. Si les couleurs vous semble trop fades, séchez complètement votre feuille, puis renouvelez l'opération.

     
    sienne brûlée avant/après

     
    gris de payne + jaune auréoline avant/après


    Les pigments

    les pigments présentent des réactions différentes au contact de l'eau.

     Les pigments lourds sédimentent (outremer, cobalt, céruléum, sienne naturelle et brûlée, les terres…)


     

    pigments (avant/après)


     

    Les pigments légers sont sensibles et se propagent davantage en raison de leur pouvoir teintant (alizarine, rose, auréoline, vert phtalo…)

     
    migration pigments légers (avant/après)

    A cela s'ajoutent la fragmentation entre les différends pigments.

     

    fragmentation céruléum + magenta (avant/après)


     

    La préparation des couleurs

    Diluées

    Dilution élevée et consistance liquide.

    Les couleurs diluées sont très douces et transparentes, on les obtient en les préparant avec beaucoup d'eau.

    Elles s'utilisent surtout dans la première phase très humide car elles se propagent dans le mouillé.


    préparation liquide sur palette

    Crémeuses

    Dilution moyenne et consistance crémeuse.

    Les couleurs crémeuses sont mélangées avec une petite quantité d'eau, elle doivent permettre une bonne charge du pinceau pour dessiner dans l'humide.



    crémeuses

    Pâteuses

    Dilution très faible et consistance pâteuse.

    Les couleurs pâteuses sont équivalentes à celles sortie du tube, si vous utilisez des godets, humidifiez les compartiments avec une goutte d'eau.

    L'effet dans le mouillé est donné par la gestuelle du pinceau car les pigments pâteux restent sur place.

     
    pinceau et pigment brut
     
     
    Un autre exemple en vidéo:
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    La théorie des couleurs

    En aquarelle, il n'est pas nécessaire d'utiliser de nombreuses couleurs. En effet, les couleurs sont affectées par le moindre ajout d'une autre couleur, d'autant plus que la transparence est grande et la quantité d'eau importante.

    Une grande variété de couleur nuit à la lisibilité d'une aquarelle et fait perdre une harmonisation générale.

    Cependant il existe trois couleurs fondamentales que l'on ne peut obtenir par mélange et qui sont  donc INDISPENSABLES.

    Nous abordons la théorie des couleurs, il s'agit des couleurs primaires : bleu, jaune, rouge.

     

    bleu jaune rouge

     

     

    Les mélanges de couleurs entre ces trois primaires permettent d'obtenir « théoriquement » toutes les autres couleurs (blanc mis à part).

    La roue des couleurs donne un aperçu de la possibilité des mélanges.


    cercle chromatique


     Couleurs primaires

    Ce sont les couleurs que l'on ne peut obtenir par mélange.


    triangle primaire 


     Couleurs secondaires

    Le mélange de deux couleurs primaires donne une couleur secondaire


     

    couleurs secondaires 


     

    jaune + rouge= orange               jaune + bleu = vert            bleu + rouge = violet


     Couleurs complémentaires

    Ce sont les couleurs opposées : ces couleurs s'équilibrent et permettent de mettre en vibrations les couleurs.


     

    triangle complémentaires 


     

    exemple complémentaires


     

     

    jaune < -- >  violet

    bleu < -- >  orange

    vert < -- > rouge

     

    Ces complémentaire sont à connaître par cœur, c'est une des bases de la réussite.

    Conseil : pour foncer une couleur, vous pouvez utiliser sa complémentaire


     Couleurs tertiaires

    C'est le mélange des primaires et secondaires.



     triangle tertiaires


     Couleurs chaudes/froides

    Couleurs chaudes : le jaune et le rouge

    Couleurs froides : le bleu et le vert

     
    couleurs chaudes froides

     

    Les couleurs chaudes rapprochent tandis que les couleurs froides éloignent. Très utile pour mettre de la profondeur

    Ou une atmosphère particulière dans une aquarelle.


    profondeur

    Cependant il existe des versions chaudes et froides pour chaque couleur, même les primaires


    versions chaudes/froides


     La couleur blanche

    L'aquarelle est par essence transparente, et la couleur tire sa luminosité du papier sur laquelle elle est posée. Traditionnellement on n'emploi pas de couleur blanche, tout se fait par transparence dans les mélanges pour laisser apparaître le blanc du papier.
     

    On peut renforcer l'effet avec des réserves sèche de papier, cependant certains aquarellistes utilisent un peu de gouache blanche pour indiquer des réserves après coup.




    Pour débuter, cet aperçu des couleurs est suffisant car trop de pratique nuit au débutant.

    La difficulté de la théorie des couleurs n'est pas de la comprendre mais plutôt de l'appliquer., beaucoup d'aquarellistes connaissent parfaitement le sujet mais ont du mal à le retranscrire sur la feuille.

    L'expérience et la pratique vous ramènera rapidement sur ce terrain pour approfondissement.

     

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