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La lumière et les contrastes pour le feuillage et la végétation
La lumière du soleil venant de la partie gauche de la toile permet de repérer sur l'arbre et dans la végétation des zones éclairées et sombres, donnant une signification à la profondeur de champ et au relief en général. Les parties où le jaune de cadmium clair l'emporte dans la composition du vert sont plus proches de l'observateur que le vert profond où le bleu plus froid s'impose dans les proportions. L'exemple le plus démonstratif pour la mise en couleur, est la réalisation du feuillage de l'arbre.
Les buissons et la rivière
Ce sont les couleurs intermédiaires plus ternes (ocre jaune et verts ocrés) qui entrent dans la composition des buissons. Les couleurs sont moins vives que celles de l'arbre, les feuilles qui composent cette masse touffue sont d'une teinte différente, principalement disposées dans une relative pénombre. Le reflet dans le milieu aquatique est d'un brun plus soutenu et plus sombre.
La palette de couleurs donne des informations sur la préparation des diverses teintes dégradées (des plus claires aux plus foncées), plus la gamme de verts sera variée, plus le volume du feuillage sera intéressant à observer et fera de l'arbre le sujet principal du paysage.
Pour l'eau de la rivière où la végétation vient se refléter, je préfèrerai un bleu phtalo (plutôt verdâtre) au bleu de cobalt.
La palette de couleurs pour donner du volume à la végétation (tonalités intermédiaires)
La palette qui suit fait un peu gare de triage, mais elle met en valeur la conséquence de l'association de 2 ou 3 couleurs primaires ( rouge vermillon, bleu de prusse et jaune primaire moyen), on obtient ainsi une terre d'ombre brûlée, qui remplace avantageusement le noir, en mélangeant le bleu et le rouge.
La couleur terre de sienne brûlée est due à la conjugaison des 3 couleurs primaires.
L'ocre jaune résulte d'un ajout supplémentaire de jaune à la terre de sienne brûlée.
Les verts peuvent être:
- Lumineux (bleu de cobalt et jaune primaire moyen) ou plus clair on ajoutant progressivement du jaune à la teinte précédente.
- Plus ternes en ajoutant au premier vert un peu de rouge.
Toutes ces teintes obtenues sont primordiales pour éxécuter une nature contrastée par l'opposition du clair-obscur.
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Toutes nos excuses pour le bruit de fond désagréable.
Préparation à la gouache
La composition picturale est préparée avec une gouache très diluée créant des taches de couleurs bleu céruléen et vert tendre qui vont se mélanger par endroits.
Le bleu sera positionné au niveau du ciel et du reflet dans le milieu aquatique, quant au vert, on va le retrouver aux emplacements de la végétation.
Ces nuances et ces tons sont un avant-goût de ce que sera la mise en couleur de ce paysage.
Le feuillage de l'arbre est esquissé avec un gris bleuté, pour les ombres du feuillage, ainsi que pour l'ombre portée sur le sol et les parties sombres de la toile.
Le ciel et la première couche de nuages à l'acrylique
Le gris bleuté commence à définir la profondeur de champ et donner du relief à la toile.
3 bleus se succèdent pour la mise en oeuvre depuis le commencement de la peinture:
- Dans un premier temps, un bleu clair pour le ciel: (bleu céruléen et blanc) près de l'horizon, bleu-vert vers le zénith aux nuages blancs teintés d'ocre jaune et aux zones sombres de terre de sienne brûlée.
- une tache de bleu outremer qui donne de la profondeur au reflet dans l'eau.
- Un gris bleu pour les parties sombres du paysage ( bleu céruléen, rouge et jaune) à tendance verdâtre.
La réalisation de ces diverses phases montre une technique où le pinceau écrase vigoureusement la peinture sur le support entoilé. Le ciel, divisé en 2 parties distinctes séparées par une diagonale, montre sur la droite un espace orageux composé de terre de sienne brûlée, avec ajout de rouge et de jaune et de blanc, surmonté de cumulus ou cumulonimbus et sur la gauche, un ciel bleu après orage ponctué de quelques nuages blancs (voir photo).
La végétation regroupe tout une gamme de verts composés à partir de bleu outremer ou de bleu de Prusse, auxquels sont associés suivant l'incidence de la lumière, des rouges et/ou des jaunes, pour reproduire cette luminosité (s'amuser à faire varier ces 3 couleurs de base, pour obtenir un panel intéressant de verts).
Arbres, végétation et nuages
La palette des verts obtenus, élaborée à partir des couleurs primaires (bleu, rouge et jaune) va vous aider dans le choix des teintes qui vont animer ou éclairer la végétation.
Le relief qui est la juxtaposition des couleurs chaudes et froides, sombres ou lumineuses, va donner une vision en 3 dimensions et se détacher de la neutralité grise du ciel.
Le reflet dans l'eau.
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La vie intime des artistes et des intellectuels de la première moitié du XXe siècle. Dernier épisode : la Seconde Guerre mondiale éclate. Nombre d’artistes et d’intellectuels fuient l’Europe. Ceux qui restent tentent de survivre, de peindre et d’écrire pour lutter contre l’occupant ou simplement pour continuer d’exister. Les uns collaborent, les autres résistent, beaucoup s’accommodent.
Mêlant documents d’’archive et techniques d’animation traditionnelle (peinture sur verre, papiers découpés, encre, gouache...), Les aventuriers de l'art moderne raconte la vie intime des artistes et des intellectuels de la première moitié du XXe siècle. Par son approche audacieuse, novatrice et visuellement splendide, la série révolutionne le documentaire d'art : les peintures en mouvements, les dessins, les archives animées servent le propos, accompagnent la narration, ajoutant une émotion visuelle à celle de l'histoire. Scandales, célébrations, tragédies et triomphes : sous le pinceau, le documentaire se transforme en tableau vivant. À travers ces photos animées et ces peintures mouvantes, Picasso, Apollinaire, Soutine, Breton et tous les autres aventuriers de l'art moderne ressuscitent, d'une manière troublante et magnifique.
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