• Gustave Courbet, par laurentsaintgermain

    L’histoire de l’art comme vous ne l’avez jamais vue, à la rencontre des artistes et de leur époque. Aujourd'hui : "L'atelier du peintre", tableau allégorique, complexe et énigmatique, dans lequel Gustave Courbet livre sa vision de la société française du Second Empire à travers un réalisme critique dénonçant le pouvoir autoritaire de Napoléon III.

    Aujourd'hui : L'atelier du peintre, tableau allégorique, complexe et énigmatique, dans lequel Gustave Courbet livre sa vision de la société française du Second Empire à travers un réalisme critique dénonçant le pouvoir autoritaire de Napoléon III. Une œuvre engagée en forme de manifeste. "C'est le monde qui vient se faire peindre chez moi, écrit Courbet. À droite, tous les actionnaires, c'est à dire les amis, les travailleurs, les amateurs du monde de l'art. A gauche, l'autre monde de la vie triviale, le peuple, la misère, la pauvreté, la richesse, les exploités, les exploiteurs, les gens qui vivent de la mort."

    Déambulations picturales

    La toile se dépeuple avant d’accueillir de nouveau les objets et personnages qui la composent ; des jeux d’ombre et de transparence soulignent les détails cachés ; des fragments s’animent pour accentuer les mouvements esquissés par le pinceau ; la caméra s’échappe du cadre pour explorer l’environnement qui l’entoure... Grâce aux techniques de l’animation numérique, chaque épisode passe à la loupe un tableau de maître, déambulant littéralement à l’intérieur de l’œuvre, à la recherche de perspectives inédites. Au-delà de l’analyse graphique, la collection, racontée par Clémentine Célarié, voyage derrière la surface de la toile pour saisir le contexte de sa création et capter l’esprit de son époque, retranscrits à l’aide d’une abondante matière iconographique – cartes, gravures, photographies... Du Martyre de Sainte Apolline (vers 1450) de Jean Fouquet à La vie mélangée (1907) de Vassily Kandinsky, les peintures prennent vie pour nous raconter guerres, révolutions, mutations économiques, découvertes scientifiques, croyances et courants idéologiques.

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  • Dessin et peinture - vidéo 1604 : Une nappe de brume envahit la vallée - huile sur toile.

     

    37/ SALAGOU : Village de CELLES ...

     

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  • Léonard de Vinci, par laurentsaintgermain

    Les carnets de notes – dits Codex – de Léonard de Vinci représentent six mille pages et sont dispersés dans diverses collections aux quatre coins de l'Europe. Ce documentaire déroule celles du Codex atlanticus, le plus important d’entre eux, conservé dans les sous-sols de la bibliothèque Ambrosienne à Milan. Accompagné des commentaires des meilleurs experts, le film nous immerge dans l’esprit du génie de la Renaissance, incarné par un comédien. Une manière de partager avec lui ses réflexions sur le monde, son mode de pensée, ses dons d’observation et ses processus d’expérimentation dans des domaines aussi variés que la géologie, l’anatomie, l’ingénierie…

    La passion de l'invention

    Qu'il s'agisse du vol d'un oiseau, du fonctionnement de notre corps ou des schémas mathématiques prévalant dans la nature, l’étude des dessins et des notes contenus dans le Codex Atlanticus – dont nous découvrons le splendide manuscrit original – révèlent le désir obsessionnel de Vinci de tout connaître. Ils nous font saisir son époustouflante capacité à comprendre le monde environnant et sa passion de traduire en inventions diverses ce qu'il observe dans la nature.

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    96/ Barres, Lignes de Séparation ....

     

    96/ Barres, Lignes de Séparation ....

     

    HENRI ROUSSEAU, peintre autodidacte d'une formidable candeur, adepte du spiritisme est persuadé que les esprits guident son pinceau. Son travail est aujourd'hui considéré comme fondateur de l'Art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment les Surréalistes est classé comme un symboliste.

    Henri Rousseau, Henri Julien Félix Rousseau dit le douanier Rousseau. Laval, 21 mai 1844 - Paris 2 septembre 1910. Il est considéré comme un représentant majeur de l'Art naïf. Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi. Cette position lui vaut son surnom de « douanier ». Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles, qui représentent souvent des paysages de jungle. Il n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration provient surtout de livres illustrés, des jardins botaniques et de rencontres avec des soldats qui avaient participé à l'intervention française au Mexique. C'est Alfred Jarry qui donna à Henri Rousseau ce surnom de « douanier » lorsqu'il apprit que son ami occupait le poste à l'octroi de Paris de « gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool » Son entrée dans la vie artistique est relativement tardive. Il tente sans succès d'exposer au Salon officiel en 1885 et c'est seulement en 1886 qu'il participe au Salon des indépendants, grâce à l'absence de jury d'entrée. Il y expose plusieurs tableaux dont Une soirée au carnaval Sa notoriété s'accroît avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants . En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« Alpha et d'Oméga de la peinture ». Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d'amitié avec Robert Delaunay, avec Guillaume Apollinaire, puis avec Pablo Picasso. Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin a valu beaucoup de moqueries à Henri Rousseau. Habitué du Salon des Indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891, et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Robert Delaunay, Paul Signac et Pablo Picasso. Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'Art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des Surréalistes. Pour peindre, il s'évertue à reproduire ce qu'il voit et essaie de faire coïncider ce qu'il voit avec ce qu'il sait des faits. L'exotisme abonde dans son œuvre même si Rousseau n'a pratiquement jamais quitté Paris. Son exotisme est imaginaire et stylisé, issu du Jardin des Plantes, du jardin d'Acclimatation, des revues illustrées et des revues de botanique de l'époque. On lui reprochait ses portraits de face de personnages figés, son manque de perspective, ses couleurs vives, sa naïveté et sa maladresse mais « Les nostalgiques de l'enfance, les traqueurs de merveilleux et tous ceux qui entendaient naviguer loin des normes s'emballèrent. Ils virent en ce douanier un passeur, un homme à la lisière entre raison et fantasme, entre civilisation et sauvagerie. ». Grand solitaire, il est l'objet de moqueries incessantes mais les milieux artistiques d'avant-garde sont ravis par « ...les trente nuances de vert de ses forêts inextricables, où se mêlent sans souci de vraisemblance le houx, le cactus, le paulownia, le marronnier, l'acacia, le lotus ou le cocotier... Picasso acheta chez un brocanteur un imposant et étrange portrait de femme qu'il conserva toute sa vie. » Coloriste original, avec un style sommaire mais précis, il a influencé la peinture naïve. L'œuvre de Rousseau a momentanément freiné la progression des recherches artistiques menées par les peintres futuristes italiens, qui sont revenus à une peinture naïve pendant une courte période précédant celle des « polymatières ».

    96/ Barres, Lignes de Séparation ....

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  • Avec son portrait de la reine Marie-Antoinette, clou du Salon de l’Académie royale de 1787, Élisabeth Vigée Le Brun tente une opération de séduction. Dans cette composition, rien ne relève du hasard. Chaque élément représenté a été longuement choisi et discuté avec l’intendant de la cour.

    Elisabeth Vigée Le Brun, par laurentsaintgermain

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