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     NEW CINENA à BEDARIEUX !!!! + Films sortis en 3D

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    La technique pour peindre à l'encre de Chine

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  • 143/ Les Archives/Albums ASTERIX

    143/ Les Archives/Albums ASTERIX

    Pour les adeptes de structures en 3D dans la peinture non-figurative ou abstraite, le gel en tube permet de créer des volumes ayant la consistance du béton.

     

    143/ Les Archives/Albums ASTERIX

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    106/ POEME 16 : Je Veux Te Dire ...  

    106/ POEME 16 : Je Veux Te Dire ...

     

     

    Regardons le tableau La Liseuse de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) qui fait partie de la série de portraits dits de “fantaisie”, peints vers 1770. En effet, Fragonard a peint plusieurs jeunes filles surprises en train de lire dans des moments d’intimité et de solitude. Il s’agit d’une composition pyramidale dont l’axe de symétrie se situe au centre de la toile, coïncidant avec la tête de la jeune fille. Le point de tension se place entre l’œil de la jeune fille et le petit livre en construisant un triangle de signification plastique. Dans le premier plan du tableau est dressé le portrait de profil d’une jeune fille, surprise dans l’intimité de sa lecture. Plusieurs détails du tableau (la concentration, l’isolement, la position de lecture) contribuent à créer une atmosphère de sérénité autour de cette liseuse totalement recourbée, concentrée et absorbée par la lecture d’un livre. Les yeux sont baissés et la tête de la liseuse est légèrement inclinée vers le bas, au niveau de la poitrine se trouve un petit livre ouvert dans la main droite. Ce petit livre blanc, dont la couverture est rouge, surgit sur un fond sombre, ce qui contribue à créer un contraste dans la composition, attirant ainsi le regard du spectateur. Le spectateur ressent la sérénité qui se dégage de la toile et, en particulier, de cette liseuse élégante et gracieuse, soigneusement coiffée et habillée d’une belle robe jaune flamboyante. La coiffure de cette jolie liseuse se caractérise par des cheveux relevés, assez simplement, en chignon que couronne un beau noeud, d’où paraît s’échapper une petite mèche, à peine visible, qui passe près de l’oreille. Les cheveux relevés permettent au spectateur de pouvoir observer librement les traits fins et décontractés de son visage et, bien sûr, la concentration de cette jeune fille sur son livre ainsi que le plaisir évident qu’elle prend à sa lecture. Ce plaisir se manifeste d’ailleurs par l’esquisse d’un sourire discret. Le spectateur peut s’interroger sur la nature et le contenu de ce livre, apparemment illuminé par la lumière, peut-être, d’une fenêtre auprès de laquelle cette jeune fille est en train de lire, confortablement installée dans son fauteuil avec ses oreillers. Essentielle à la lecture et à la peinture, cette lumière de La Liseuse peut aussi être interprétée comme une intériorisation, une jouissance de la lecture qui illumine celui ou celle qui lit par sa connaissance et sa sagesse. Sur le plan socioculturel, il faut aussi souligner que cette liseuse s’attache à lire un livre qui, de part sa dimension, pourrait être un livre de poche, traitant des sujets de l’intimité. Ce genre de récits fut d’ailleurs en vogue au XVIIIe siècle, révélant l’épanouissement d’une littérature conçue pour les femmes. Cet aspect est significatif dans la mesure où, avant Fragonard, les toiles des femmes liseuses (d’une position sociale élevée) se rattachaient surtout à une thématique religieuse. La grâce qui émane de ce portrait se manifeste aussi par la position de lecture choisie, la jeune fille est assise, la main gauche est posée sur l’accoudoir du fauteuil. La palette utilisée se compose de couleurs juxtaposées à la tonalité chaude comme le jaune flamboyant de la robe qui contraste avec les tonalités froides du fond sombre (le brun du fauteuil et du mur). Ce contraste, entre le fond sombre et la vitalité frappante du jaune de la robe, permet de mettre aussi en relief le drapé commun aux autres tableaux. Le titre de ce tableau La Liseuse, où la représentation de la lecture et du lecteur est frappante, renforce l’acte de lecture pratiqué mettant en relief “celle qui aime lire”, par conséquent, celle qui est systématiquement en train de lire, donc plongée dans sa lecture; tout en soulignant la présence de la jeune fille. Le titre s’ajuste parfaitement au tableau dont il conjugue les deux principaux éléments: la lecture et la lectrice, ou plutôt, la liseuse dans la mesure où celle-ci se caractérise justement comme “une personne qui aime lire” (Larousse, 2001:604). Le titre du tableau choisi identifie, indique et désigne donc au spectateur le sujet, l’aidant à suivre un trajet pictural et à se centrer sur son élément essentiel “la jeune fille”, insistant sur son goût pour la lecture. C’est précisément cette scène de lecture représentée que commente aussi le titre du tableau. Il s’agit d’un renouvellement d’attitudes que Fragonard met en scène comme témoin critique de l’évolution de son époque: la jeune fille incarne une nouvelle liberté d’esprit parce qu’elle n’est plus censée lire seulement des œuvres religieuses, pour la première, elle choisit le type de lecture qu’elle aime.  

    106/ POEME 16 : Je Veux Te Dire ...

     

    Le Rococo, par laurentsaintgermain

     

    106/ POEME 16 : Je Veux Te Dire ...

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