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L'aquarelle se peint sur un support papier. L'acrylique fluide sur un support entoilé ou préparé pour recevoir cette peinture.
Peindre le fond, en humidifiant abondamment la surface du papier (aquarelle) ou de la toile (acrylique fluide). Masquer à l'aide du "drawing gum" ou gomme de masquage, les nénuphars et les parties herbacées souhaitées, pour garder ces endroits exempts de couleur. Les teintes déposées au pinceau vont s'interpénétrer, en commençant par le bleu de Prusse, l'ocre jaune, le vert viridian, la terre d'ombre brûlée, pour créer l'impression de reflets sur l'étang.
Pour accentuer le flou et générer cet effet particulier sur le plan d'eau, pulvériser un mélange d'eau et d'alcool sur le support. Enlever, en frottant avec le doigt, la gomme de masquage sur l'ensemble du tableau, l'emplacement des feuilles, des tiges de nénuphar et des herbes protégées, va apparaître. A ce moment on pourra les peindre, de manière distincte, avec du vert émeraude, du viridian, du jaune de cadmium, du blanc de titane et du vert de hooker, pour donner du relief à ces parties végétales. A cet instant de la réalisation on obtient un tableau figuratif. On peut poursuivre dans l'abstraction, en laissant le hasard exercer son effet sur une composition réaliste, mais presque sèche, en projetant sur l'ouvrage incliné avec un pinceau à poils durs, de fines particules colorées d'eau alcoolisée. Le mélange des couleurs doit se poursuivre et être contrôlé. Quelques touches supplémentaires viendront rehausser les zones lumineuses.
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Alcea est un genre de plantes de la famille des Malvaceae. C'est le genre de la Rose trémière, une plante dont la haute hampe florale s'invite parfois spontanément dans les jardins ou le long des trottoirs.
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Une lumière de fin du jour, rasante et diffuse, vient éclairer horizontalement certaines parties de la composition en faisant ressortir les couleurs et les teintes les plus chaudes.
On utilise, dans un premier temps, de la terre de sienne brûlée très diluée, soit à l'essence de térébenthine, si l'on travaille avec de la peinture à l'huile, soit avec de l'eau pour la peinture acrylique (ce tableau peut se concevoir à l'acrylique). Le spalter ou pinceau large se passe en frottant la surface de la , toile, préalablement préparée avec une sous couche de gesso et enduite de cette couleur de fond sur presque toute la toile. A cet instant de la réalisation, le pinceau doit être quasiment sec, encore imprégné de la couleur terreuse qui va pénétrer le bleu phtalo du ciel, à l'image d'un glacis. le spalter va venir bleuir la partie inférieure de la composition, pour annoncer la présence de la rivière.
Le blanc de titane, à l'aide du couteau à plusieurs faces, est utilisé pour recouvrir le ciel bleuté d'un manteau de nuages. le bleu, le brun et le blanc se superposent par endroits, pour créer une harmonie.
Brun Van Dyck, bleu de Prusse, rouge cramoisi et blanc de titane constituent la teinte de base de la création des montagnes. Le couteau joue à ce moment un rôle très important, tout en dessinant les formes, il glisse sur la toile pour couvrir de neige les versants lumineux des sommets, d'un mélange de blanc et de rouge cramoisi. Les zones ombrées le seront avec du bleu de Prusse et du blanc. Le pied des versants sera uniformisé.
A La teinte de base, on ajoutera du vert clair, du blanc et une touche de bleu phtalo pour l'obtention d'un gris vert, un peu plus bleuté ou verdâtre (ajout de jaune de cadmium) pour la partie arborée du plan intermédiaire.
Si l'on se rapproche encore un peu plus du premier plan, le gris bleu devient plus sombre par ajout de brun. Ces juxtapositions de gris, donnent un peu plus de relief à l'arrière plan montagneux, ainsi que de la profondeur de champ. Un beau vert lumineux, issu de l'associant de bleu de Prusse et d'ocre jaune, met en valeur une végétation lointaine.
Au centre de la composition le rose vient refléter la montagne dans les eaux d'une rivière bleutée (phtalo et blanc), aux rives composées de blocs et de galets blanchâtres; il se mélange dans le lit majeur, aux différents gris (bleu et vert). On remarquera que le couteau vient parcourir horizontalement, avec très peu de couleur, la surface de la toile.
Le lit mineur de la rivière est précisé avec de la terre d'ombre et du brun Van DycK.
Plus l'on se rapprochera du premier plan, à contre jour, plus le vert sera profond (arbres, végétation, etc...), il sera composé de bleu, de vert et de terre de sienne brûlée. La rive du premier plan est ombrée avec un bleu de Prusse et du rouge cramoisi, rendue lumineuse avec du blanc de titane. Les grands arbres sont mis en relief par le vert clair et le jaune de cadmium. Le jaune indien, l'ocre jaune et le jaune de cadmium permettront de jouer avec les rayons du soleil couchant pour créer la lumière du premier plan.
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La peinture "alla prima" par laurentsaintgermain
La technique Alla prima
C’est un terme italien utilisé depuis la Renaissance. Cela consiste à peindre en « un seul jet » ou « peindre dans le frais« , pour cela les étapes de l’ébauche et des glacis sont supprimés. Bien sur cette technique est propre à l’huile car elle est favorisée par le temps de séchage qui est très long. Peindre de cette manière est tout un art ! :
- Peindre dans la globalité et non détail après détail.
- Superposer et juxtaposer les couleurs avant qu’elles ne durcissent, sans vraiment les mélanger.
- Des gestes rapides et maîtrisés afin d’éviter les retouches et garder la spontanéité.
- Donner « l’impression visuelle » plutôt que le réalisme par la forme et la ligne.
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