-
Dans cette version, Le processus est détaillé pour créer une copie d'un portrait de Diego Velázquez. On n'est jamais content du résultat final, mais à la demande de nombreux blogueurs, l'expérience a été tentée, Faites surtout attention à la manière dont les couleurs sont mélangées pour l'obtention des couleurs "chair" dans la lumière et dans l'ombre.
Une fonction de Youtube permet d'accélérer la vitesse de la vidéo, dans les paramètres (dans le coin en bas à droite de la vidéo).Diego Vélasquez, par laurentsaintgermain
votre commentaire -
Ce que l'on doit savoir
1. Faire confiance à son sens de l’observation La plus grande erreur ne réside pas dans la peinture elle-même, mais dans l’observation. On pense qu’on sait ce qu’est le verre, nous l’associant à un objet concret. En réalité, Si nous nous servons uniquement de notre sens de l’observation, il devient comme tous les objets transparents, une énigme visuelle. On voit, en réalité, ce que contient le verre lorsqu’il est plein, ou s’il est vide, on voit ce qu’il y a derrière. Mais ce qui en dévoile la forme, ce sont les rehauts de lumière et tout ce qui se trouve être un reflet sur sa surface. Afin de peindre la transparence, il faut oublier ce que l’on croit savoir et faire confiance à ses yeux.
2. Le sens de la lumière : Lorsqu’on peint les objets transparents, le choix de la direction de la source lumineuse est essentiel. Il est capital que la lumière provienne de la droite ou de la gauche, Les objets sont dévoilés par le jeu du clair-obscur. Classiquement, pour la réalisation de natures mortes, on place la lumière à gauche, cela permet de lire la peinture de la gauche vers la droite, donc de la lumière vers les ombres, tous les reflets et les volumes s’expriment pleinement.
3. Plisser les yeux : pour bien rendre la transparence, ce truc séculaire permet de s’assurer que l’on a une bonne gamme de valeurs. Cela aide à apporter de la clarté, en éliminant les détails et le superflu, à préciser les contours en variant ceux qui seront nets et ceux qui seront flou ( certains rehauts apparaitront doux et diffus pendant que d’autres, souvent ceux qui définissent les contours et la source de lumière, seront nets et propres).
4. La lumière ou l’ombre : Une des règles de base est de se dire : « ce que je peins est-il dans l’ombre ou dans la lumière ? » L’objet est soit illuminé, soit dans l’ombre . Ce principe permet d’éviter l’erreur qui consiste à peindre des lumières réfléchies, comme si elles faisaient parties des zones claires, au lieu de les ranger dans la catégorie des valeurs plus basses qui font parties des zones sombres. C’est aussi une vérité visuelle.
5. Peindre ce que l’on connait : Essayer de peindre des effets d’ombre et de lumière sur des sujets simples du quotidien. « On ne peint bien, que ce que l’on connait le mieux !!!».
votre commentaire -
Le dessin est exécuté à l’encre indélébile (stylo à pointe fine), à main levé et sans modèle. L’aquarelle qui représente un papillon monarque est peinte, avec un minimum de couleurs.
Il est réalisable par les débutants et pourquoi pas, par les artistes chevronnés.
Le papier est à base de fibres de coton. Le pinceau est très fin et pointu.Les ailes du papillon sont peintes pour l'intérieur de l'aile avec la terre de Sienne brûlée. Pour l'extérieur, avec de l'ocre jaune.
Les bordures des ailes, ponctuées de blanc (couleur de la feuille de dessin), sont rehaussées avec un mélange de bleu phtalo et de sépia pour donner une couleur très foncée, proche du noir.
La branche est une succession de couches diluées: Terre de sienne brûlée puis bleu phtalo, puis ocre jaune et sépia et phtalo et sépia.
Le fond est un bleu phtalo peint ou ponctué de projections .
votre commentaire