La sanguine, par son coté chaleureux, est parfaitement adaptée aux portraits, qu'ils soient masculins ou féminins. La douceur d'une réalisation provient de l'osmose qui se crée entre le fond et le sujet, des contrastes qui opposent les zones lumineuses, par retrait de matière, aux zones sombres renforcées par l'utilisation de la sanguine. Après avoir dessiné le sujet, il faut accentuer les traits pour les protéger de l'estompe qui va être utilisée pour obtenir un fond homogène en projetant de la poussière de sanguine (en taillant la mine), puis en passant délicatement le coton à démaquiller par exemple, en évitant de faire pénétrer le pigment en profondeur.

La gomme "mie de pain" devient un outil indispensable pour ouvrir les blancs en jouant sur la pression, la malléabilité et la souplesse, en permettant de retirer plus ou moins de pigment. On pourra ainsi retrouver le blanc du papier pour les zones les plus lumineuses et éclaircir juste ce quˋ il faut à d'autres endroits. Le pastel blanc donnera de la douceur supplémentaire aux parties lumineuses du portrait. A cet instant de la réalisation, nous avons une gamme complète de tons clairs et moyens où la sanguine viendra renforcer les parties foncées.

Les premières neiges sont tombées sur les sommets, l'automne a fait une brève apparition, l'été est un lointain souvenir.

Pour réaliser cette peinture à l'aquarelle, on fait la part belle à 2 couleurs que l'on retrouve souvent sur les palettes des peintres, il s'agit du bleu outremer et de la terre de sienne brûlée. Le mélange donne un gris foncé que l'on peut faire varier en intensité, en le diluant. On peut aussi rendre le gris, plus chaud en augmentant la proportion de terre de sienne brûlée ou plus froid, en jouant sur la part de bleu outremer. 

Étape 1: Le contexte.

 Pour une grande toile, celle qui est utilisée mesure 60 cm x 180, on utilise une grande spatule, comme celle que l'on emploie pour la pose du béton ciré, elle permet de couvrir et d'étendre les couleurs sur de grandes surfaces, de manière uniforme. Cela a aussi l' avantage de créer une texture et un effet où les couleurs se fondent ensemble.

Pour une petite toile un effet similaire pourrait être obtenu avec un couteau à palette, en répartissant les couleurs sur chaque partie de la toile qu'elles doivent occuper. Nettoyer le couteau après chaque dépose de peinture. Une fois que la toile est entièrement recouverte, on peut mélanger et faire chevaucher les couleurs entre-elles, là où elles se rencontrent. Laissez sécher . On doit pouvoir apercevoir la couleur sous-jacente. Ensuite, prendre si bon vous semble des couleurs plus claires pour augmenter les effets et les contrastes. Utiliser par exemple, le rouge de cadmium clair sur le rouge permanent, le jaune sur l'orange, le Bleu de céruleum sur le bleu turquoise , et le vert clair sur ​​le vert foncé . Une fois que la peinture a été appliquée, l'étaler en une couche épaisse et Laisser sécher

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Etape 2: transfert de l'image du saxophoniste.

 Il est préférable d'utiliser un pastel sec plutôt qu'un crayon sur une surface acrylique qui accroche faiblement la mine.

On peut utiliser diverses manières pour réaliser la composition:

1 ) Dessiner directement.

2 ) Utiliser le système de quadrillage et de proportionnalité.

3 ) Projeter l'image

Etape 3:  Faire ressortir les lignes et les ombres du saxophone.  

La réalisation s'effectue avec un pinceau fin pour les lignes et un pinceau plat pour les ombres, avec la couleur gris de payne ayant une consistance légèrement laiteuse, pour mettre en valeur le volume de l'instrument de musique. Penser à ôter l’excès de poudre de pastel avant le surlignage.

Étape 4 : Peinture de la tête et les mains.

 Les couleurs requises sont le vert Monastral ou phtalo, le violet, le bleu Ceruleum et le blanc de titane. Le mélange de ces 2 dernières couleurs est fait à parts égales pour éclairer les zones du visage et des mains. Le blanc est utilisé pour les parties très lumineuses. Le vert et le blanc pour les zones médianes, le violet pour les zones sombres, le vert entre le médian et le sombre, comme le montre la vidéo.

Etape 5: Peindre le saxophone.

Pour le Saxophone nous utiliserons le jaune citron et le blanc de titane. Le blanc pur rehaussera les parties les plus lumineuses.

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Etape 6: Les détails.

En prenant du recul, on peut équilibrer les masses colorées et jouer sur les complémentaires, autour de la tête du saxophoniste, en ajoutant au fond ou à l'arrière plan un rouge vermillon. 

Rembrandt, par laurentsaintgermain

La médecine à travers les siècles

Le plein-air en 10 mots clefs

Le chapeau: Il est indispensable, quels que soient le temps et la luminosité, de prévoir un chapeau ou une casquette, pour éviter l'éblouissement et l'insolation. Une lumière trop intense est un obstacle à la perception des valeurs des différentes couleurs. 

La Boite et le chevalet: Prévoir, bien entendu, ces 2 outils indispensables qui seront d'un certain poids pour éviter l'emprise au vent, mais suffisament léger pour être facilement transportable. Sur site, penser à les maintenir ou les attacher. 

Le vent: C'est le problème majeur dès qu'on se trouve dans une zone dégagée, sur un lieu exposé, quelque soit le moment de la journée. Si le cas se présente, penser à vous abriter derrière un obstacle, un véhicule par exemple, en prenant soin de bien orienter le chevalet pour que la toile ne soit pas emportée.

La Toile: La question essentielle est de savoir quel format de toile sera le plus adapté à une réalisation sur site, car le premier reflexe est de vouloir peindre ce qui se présente à nous sur de grandes toiles (rectangulaires ou carrées) qui laissent une plus grande liberté pour les gestes et le panorama. Cependant, la gestion du temps est primordiale, car la course à la météo souvent changeante s'engage rapidement (lumière, conditions atmosphériques, etc...). Avec un petit format, on maitrise plus aisément ces changements climatiques, en gagnant un temps précieux, pour réaliser une peinture qui pourra se terminer en atelier sur des formats plus adaptés.

La Lumière: La fin de la matinée est le moment de la journée où la luminosité est la plus stable, avec une plage horaire idéalement située entre 10 et 14 h. Avec toutefois l'impossibilité de capter des situations et des couleurs particulières, au lever et au coucher du soleil.

L'atmosphère: Trois choix sont envisageables:

- Soit l'on fait un travail de mémoire, en restant sur l'impression de départ.

- Soit il faut faire preuve d'opportunisme, en attendant une lumière précise avec le risque de ne jamais l'obtenir (éclaircie passagère, temps contrasté et perturbé, etc...).

- soit prendre une photo, qui sera la mémoire figée, utile pour une poursuite ultérieure de l'oeuvre.Ce sont la lumière et l'atmosphère qui font la beauté d'un paysage 

Les Tonalités: Sur fond blanc, les valeurs des tons sont faussées sur un fond blanc, Les couleurs paraissent plus sombres, d'où la nécessité de travailler avec une tonalité au-dessus en la comparant avec le motif. On peut aussi apprêter la toile avec un fond coloré.   

Les Verts: Une multitude de verts peuvent être utilisés dans un paysage où la végétation est dominante. A partir du bleu et jaune on obtient:

Le vert, par laurentsaintgermain

Pour le jaune, preférer un jaune citron ou un jaune de cadmium lumineux ou clair, plutôt qu'un jaune moyen qui est déjà chaud.

La Perspective atmosphérique: La couleur varie en fonction de la profondeur de champ. Lorsque les teintes se réchauffent au premier plan, elles deviennent plus bleutées et se voilent, en se rapprochant de l'horizon. Ces changements dépendent entre autres des conditions climatiques et de l'heure. Dans un coucher de soleil, les nuances colorées iront vers le rouge, l'orange ou le rose.

Le coucher et le lever du soleil ou l'aurore et le crépuscule: Il est difficile de rendre in-situ les émotions que procurent ces deux moments de la journée, la scène, la couleur et la lumière sont fugaces. Préférer des croquis ou des peintures rapides à l'aquarelle sur petit format ou une photographie pour fixer les différentes couleurs du ciel et terminer la toile en atelier.

Utilisation des couleurs complémentaires, le jaune des poires et le violet (bleu+rouge) de la nappe se renforcent mutuellement. 

Analyse du portrait de l'infante marguerite de Diego velàzquez

Le peintre diego Velàzquez sur peintre-analyse.com

Diego Vélasquez, par laurentsaintgermain;

Le matériel utilisé pour ce dessin :

Crayons-pastels Faber Castell Pitt (je me rend compte qu’il y en a beaucoup !)

• -131 Medium flesh
• -132 Clair flesh
• -140 Outremer clair 
• -157 Indigo foncé
• -160 Manganese violet
• -173 Olive green yellowish
• -177 Walnut brown
• -189 Cannelle
• -191 Pompeien rouge
• -193 Burnt Carmine
• -194 Rouge violet
• -199 Noir
• -101 Blanc

• L’esquisse de la rose

  L’esquisse est faite à main levée. Je le dis souvent mais dans ces cas là il faut savoir se détacher de son sujet et le voir comme un ensemble de formes géométriques. Comme une série de triangles, de demi-cercles. Essayer de voir quels sont les angles, comment sont les courbes, est-ce qu’il y a des parallèles… Utiliser tout ça comme des points de repères.
  Je commence par tracer un pétale tel que je le vois en m’efforçant de le placer sur ma feuille de façon à ce que mon sujet final soit centré. Ce n’est pas forcément facile, ça vient avec l’expérience.

  Quand le premier pétale est tracé, je l’utilise comme un repère, une référence pour faire le second. Il m’aide à ce que mon second pétale soit de la bonne taille, mais aussi il m’aide à le placer au bon endroit.  Plus j’avance, plus j’ai de points de repères pour construire ma rose. J’aurais beaucoup de difficultés si je devais faire par exemple tout le contour de la rose puis détailler l’intérieur. Pour moi -mais c’est personnel- il est bien plus simple de faire ma rose petit à petit, pétale après pétale, plutôt que faire tout le contour et détailler ensuite l’intérieur.

  Le matériel utilisé pour ce dessin aux pastels secs

  Au niveau du matériel, je travaille sur Pastelmat format 24*30 cm couleur blanche. On voit une ligne verticale à gauche de la rose, il est un peu abîmé. ça peut arriver dans un bloc de feuilles, évidemment je ne peux pas l’utiliser pour mes commandes donc je le garde pour mes dessins personnels.

  Je fais l’esquisse avec un crayon rose de chez Faber Castell Pitt.

  Pour ce dessin de rose j’ai utilisé les bâtonnets beaucoup plus qu’à mon habitude. J’adore les crayons  pastels, je les utilise en priorité, mais j’avais le sentiment que la texture veloutée des bâtonnets se prêterait très bien aux pétales de la fleur pour leur donner justement cet aspect doux et irisé.

  Faire la rose aux pastels

  J’ai donc commencé à créer mes pétales uniquement avec les bâtonnets Sennelier, puis j’ai utilisé les crayons par dessus, du moins pour les plus grandes zones.
  Il faut dire que les bâtonnets sont très bien sur des grands formats, mais là c’était quand même assez petit. Donc pour les plus gros pétales ça allait,  par contre quand il a fallut s’attaquer au coeur de la fleur c’était presque impossible. Même si l’arête est fine, pour les tous petits détails c’est beaucoup plus pratique et agréable de travailler avec la mine bien affûtée d’un crayon-pastel.

  Les couleurs utilisées

  Au niveau des couleurs je ne vais pas pouvoir vous donner les numéros exacts des bâtonnets utilisés puisque j’utilise ceux d’un coffret qu’on m’a offert  et ils n’ont pas d’étiquettes. Donc je me sers dedans et c’est vrai que je ne sais pas du tout quelle est la référence de chaque couleur, par contre je vous donne la référence du coffret et les numéros des crayons sur mon blog.

  Créer la lumière et les volumes

  Globalement j’ai différentes nuances de rose, du rose pâle au bordeaux, du lavande, du fucshia.. Et pour les ombres j’ai utilisé du mauve, du bleu foncé et du noir. Sans oublier le blanc pour la lumière intense. Il n’y a pas de pétale blanc sur cette rose, mais je l’ai utilisé pour apporter de la lumière et pour faire les nervures.

  Pour la création des pétales en eux-mêmes, une fois que j’ai posé mes couleurs de base sur le pétale, je les fonds un peu avec les doigts ou l’estompe pour avoir un joli dégradé. Une fois que c’est fait, il me parait important de faire des courbes par dessus, c’est à dire des lignes fines qui vont suivre le mouvement du pétale.
  L’objectif c’est de reproduire les nervures de la fleur, mais c’est aussi ça qui va lui donner un aspect retombant vers l’extérieur. Alors ces lignes peuvent être soit de la couleur du pétale en nuance de roses, soit selon les endroits, bien blanches si on veut en faire un reflet lumineux par exemple. Ce sont elles qui donnent le volume de la fleur et à mon goût personnel ce sont elles qui font le charme du dessin.

  L’arrière-plan

  L’arrière-plan est assez différent de ce que je fais habituellement puisqu’il comporte des petits motifs. J’ai commencé par passer une couche de blanc sur tout le papier pour le recouvrir d’une pellicule qui facilite l’estompe (ceci est valable pour le Pastelmat, mais pas très utile pour les papiers lisses tels que Canson ou Murano). Ensuite j’ai tracé des petites lignes bleues, je les ai estompées et j’ai repassé du blanc entre les lignes et à nouveau estompé aux doigts.
  L’objectif était d’avoir un arrière-plan très clair, très lumineux qui ne prenne surtout pas le pas sur la rose puisque c’est elle la star. Le fond doit toujours mettre en valeur le sujet et non pas distraire l’oeil.

  Du coup j’ai uniquement utilisé ces deux bâtonnets, le blanc et le bleu. Une fois que le fond m’a plu,  j’ai repris toutes les bordures de ma rose puisque quand on fait l’arrière-plan en dernier ça a tendance à flouter les limites du sujet.

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Nous avons vu dans l'article qui suit, la manière de préparer le dessin et la composition.

Dessin et peinture - vidéo 1576 : De la peinture au couteau pour réaliser ce paysage à l'huile 1 - la composition.

Et dans l'article suivant, la réalisation de la végétation.

Dessin et peinture - vidéo 1577 : De la peinture au couteau pour réaliser ce paysage à l'huile 2 - la végétation.

Ces 2 articles vous donnent un aperçu de la phase de réalisation du cours d'eau et des effets des reflets.

Lors de la composition, on peut assister à la création de masses sombres dans l'eau qui correspondent aux différents éléments qui composent la peinture: Il s'agit de la masse végétale du second plan qui est peinte avec un bleu-violet très profond, Le ciel qui se projette à la verticale dans le miroir aquatique en l'éclaboussant d'un bleu phtalo, associé à du blanc, les collines de l'arrière-plan sont d'un mauve flamboyant. Le rôle de la couleur est essentiel à cet instant, ce que l'on observe au dessus de l'eau est différent de ce qui est projeté. Le bleu de l'eau est d'un bleu phtalo qui est une couleur intéressante qui se dépose en glacis, pour rendre la quiétude de la rivière.

Si l'on fait le choix du paysage réaliste, il faut rétablir des couleurs plus proches de la nature et apporter de l'harmonie avec des échos d'une même teinte en divers endroits. Il faut alors améliorer, au premier plan et au pinceau, son travail de paysage, en rendant à l'eau son rôle de miroir et de quiétude, en peaufinant les détails, comme le propose la vidéo, par de petites touches impressionnistes (projection du feuillage d'un vert phtalo, vaguelettes blanchâtres, cyprès déformés par le sens du courant, etc...).