Dans les années 80, la  Grande Aigrette était un visiteur hivernal rare en France, et il fallait se rendre dans des endroits précis pour l'observer, comme en Camargue ou bien partir en Europe orientale. Jusqu'en 1986, elle faisait d'ailleurs partie de la liste des oiseaux rares du Comité d'Homologation National. Mais depuis les années 90, on assiste à une croissance exponentielle du nombre d'oiseaux vus en automne et en hiver dans l'hexagone. La Grande Aigrette y niche désormais localement. L'espèce est visible dans toutes les régions de France durant la saison inter-nuptiale, parfois avec des effectifs impressionnants.

L'aigrette est peinte sur panneau constitué de bois de récupération, avec la palette de couleurs suivante:

- Le blanc de zinc est utilisé pour peindre le plumage dans son ensemble.

- Pattes, bec et yeux:  mélange de noir et  terre de Sienne.

- Terre de Sienne pour certaines zones ombrées du plumage.

- Bleu outremer pour nuancer le Blanc, en l'estampant et en donnant du volume, par opposition ombre- lumière.

Après séchage,

- Le fond est une teinte nuancée selon les parties du corps qui se détachent sur un mélange de noir, de terre d'ombre, de bleu outremer, de terre de Sienne et de blanc de zinc. 

- Les zones impactées par les rayons lumineux sont rehaussées de blanc sur tout le plumage, faisant jaillir la pureté et le relief des rémiges et rectrices.

- Jaune de cadmium et blanc seront spatulés pour esquisser les brindilles de graminées du premier plan.