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Par lapalettedecouleurs le 16 Décembre 2016 à 00:02
Fleurs des champs de Andrew Wyeth 1959
Ce didacticiel vous apprendra 13 techniques qui peuvent vous aider à créer la texture et les différents effets dans la réalisation de vos peintures à l'aquarelle. Si vous êtes débutant ou pas, ce tutoriel est pour vous!
Vous apprendrez à :
- Créer un lavis de couleur uniforme en utilisant une peinture très diluée et un pinceau brosse, en déposant à plat, la peinture sur le support avec la partie la plus large du faisceau de poils .
- Obtenir un lavis dégradé, en reprenant la peinture de la couche supérieure déposée sur le support, sans ajout de couleur.
- Préparer un support, pour travailler la peinture "humide sur humide" en le mouillant abondamment
- Donner du volume à la peinture, en jouant sur le contraste et la tonalité des couleurs.
- Masquer certaines surfaces sur le support, en utilisant du fluide ou du liquide de masquage. Intéressant pour obtenir un blanc pur ou la couleur du support de base, en retirant cette gomme à la fin de la réalisation .
- Utiliser des objets pointus (aiguilles) pour gratter le papier et donner du volume par le jeu d'ombre et de lumière sur des premiers plans.
- Effectuer des effets sur un support humide et coloré en déposant des grains de sel qui vont absorber la couleur en séchant.
- Utiliser une solution alcoolique qui va, comme le sel, éclaircir les zones qui en seront imbibées.
- Peindre un ciel nuageux, en retirant avec un papier absorbant ou un chiffon, un peu de la couleur de ce ciel pour y former des nuages.
- Intégrer des couleurs sur une surface mouillée où elles vont entièrement se fondre entre-elles ou bien sur une surface sèche où elles vont se juxtaposer.
- Appliquer des techniques de brossage à sec, pour former des lignes parallèles.
- Projeter des gouttes de peinture avec le pinceau plat.
- Former des figures géométriques ou pas, avec des objets imprégnés de couleur ou en soufflant avec une paille sur une goutte de liquide coloré ( structure d'un arbre).
Après avoir essayé ces techniques, la prochaine étape est de peindre quelque chose en les utilisant.
Regardez les aquarelles de Georgia O Keefe, de Winslow Homer ou de Andrew Wyeth pour voir comment ils ont mis en applications ces techniques dans leurs peintures.
"Les eaux intérieures, les Bermudes" de Winslow Homer 1901
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Par lapalettedecouleurs le 15 Décembre 2016 à 00:02
D’une manière plus simple, l’art-thérapie est une technique de soin qui va s’appuyer sur des outils artistiques (dessin, collage, musicothérapie, peinture, poterie, chant, théâtre, marionnettes, mandala…) et par là même faisant donc appel à la créativité, à l’imagination et qui va permettre à l’individu d’exprimer un ressenti, une émotion, une souffrance, une angoisse, une joie, une envie. L’originalité de cette technique de soin est qu’elle n’oblige pas l’individu à s’exprimer oralement contrairement à la cure classique. La communication verbale n’est pas nécessaire. Le support artistique entre dans une relation à trois où l’individu se sent moins seul devant le thérapeute. Il ressent ainsi moins l’intrusion de l’autre dans son intimité. L’outil artistique lui permet progressivement de se dévoiler.
C’est tout de même un peu salissant, prendre quelques précautions pour protéger la peau !!!
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Par lapalettedecouleurs le 13 Décembre 2016 à 00:02
Avez-vous déjà remarqué qu’un orange placé aux côtés d’un bleu devient bien plus lumineux et qu’il en va de même pour un rouge placé tout contre un vert ou un jaune juxtaposé avec un violet ?
Pour cette démonstration à l'aquarelle, la juxtaposition des couleurs qui dominent dans cette peinture: le bleu et l'orange est la mise en application de la théorie de Chevreul.
Cette loi dite « loi du contraste simultané des couleurs » a été abondamment exploitée par les peintres impressionnistes et post-impressionnistes à la fin du XIXe siècle. Renoir, Monet, Van Gogh, Seurat… ont tous construit un grand nombre de leurs tableaux autour de cette fameuse loi.
Prenons l’exemple de Claude Monet, pour Coquelicots (1873, musée d’Orsay), il juxtapose des touches de rouge et de vert ; pour Impression Soleil Levant (1872, musée Marmottan), il choisit un soleil orange qui illumine le ciel bleu ; enfin dans La Gare Saint-Lazare (1877, musée d’Orsay) les façades des immeubles baignées par une lumière jaune émergent des fumées violacées émises par les trains.
Cette loi du contraste simultané des couleurs est un phénomène optique lié à notre perception des couleurs. Notre œil, lorsqu’il perçoit une couleur, exige en même temps (simultanément) sa couleur complémentaire et, si elle ne lui ait pas donnée, il la crée lui-même. Ainsi lorsque nous voyons un orange, notre œil crée automatiquement autour de cette couleur un halo avec sa couleur complémentaire (le bleu), si bien que si le peintre a placé à côté du orange, la couleur bleue, celle-ci apparaît à notre œil plus lumineuse, plus saturée encore qu’elle ne l’est réellement. A l’inverse, si le peintre a placé une autre couleur que le bleu à côté du orange, celle-ci est ternie, en quelque sorte « salie » par ce léger halo bleu que notre œil crée automatiquement.
Ce phénomène optique a été théorisé par un chimiste français, Michel-Eugène Chevreul au début du XIXe siècle. En 1824, Louis XVIII nomme Chevreul Directeur des teintures aux Manufactures royales des Gobelins. Dès le début de ses fonctions, il reçoit des plaintes sur la qualité de certaines couleurs sorties de son atelier. Après de nombreuses expérimentations, il découvre que le problème n’est pas lié à la qualité des pigments utilisés mais d’ordre optique. Lorsqu’on juxtapose deux objets colorés, chacun influence la perception qu’a l’œil de la nuance et du ton de l’autre. Ampère l’encourage à formuler ses observations sous forme de loi. C’est ainsi qu’en 1839 il fait paraître un son ouvrage « De la loi du contraste simultané des couleurs » qui influencera significativement les peintres de la fin du XIXe siècle.
Van Gogh est lui aussi un fervent adepte de la théorie du contraste simultané des couleurs comme le montre très clairement l’opposition jaune-violet qu’il utilise dans ce tableau intitulé Terrasse du café, le soir (1888, Otterlo, Musée Kröller-Müller).
La loi du contraste simultané des couleurs en peinture (théorie, par laurentsaintgermain
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Par lapalettedecouleurs le 12 Décembre 2016 à 00:02
1. Dessiner des yeux c’est dessiner des sphères
Le plus gros soucis rencontré, c’est lorsque le globe est de profil ou incliné. L’iris se déforme et prend une forme ovoïde. Il est difficile de le reproduire exactement son contour mais voici une astuce.
Lorsque l’oeil est vu de profil, l’iris s’allonge (s’étire en longueur) et le point noir se rapproche du bord de l’iris.
En gros, plus la boule tourne, plus on voit le petit cercle en raccourci :).
2. La sclérotique des yeux (blanc de l’oeil) doit comporté un peu d’ombre.
Ce n’est pas parce qu’un élément est blanc sur le modèle qu’il ne doit pas comporter d’ombres sur le dessin. Ça reste une surface dont on doit en sentir le volume. Certes les ombres doivent êtres plus discrètes et subtiles mais elles doivent être présentes (pareil pour les dents par exemple). Ajoutez donc un léger dégradé sur le blanc des yeux.
3. Dessiner l’épaisseur des paupières
Vous savez que l’oeil est recouvert d’une couche de chair qui s’appelle la paupière? Dans le cas contraire je vous donne 10 secondes pour aller le constater avec un miroir dans votre douche ;).
On voit toujours un des bords de la paupière quand il s’agit de dessiner des yeux.
Demandez-vous quel bord de l’oeil je vois lorsque celui-ci est :
– de face?
– de profil?
– incliné vers le bas?
– incliné vers le haut?
– …
Pensez à ce petit détail pour dessiner des yeux réalistes ;).
4. Les cils ont une orientation précise
Ils sont perpendiculaires au plan de la boule et forment un angle droit avec la paupière. Naturellement les femmes ont des cils plus longs que ceux des hommes.
Dessiner les yeux, par laurentsaintgermain
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Par lapalettedecouleurs le 11 Décembre 2016 à 00:02
La première neige de la saison associée aux couleurs de l'automne encore présentes, le paysage qui n’est pas complètement blanchi se couvre progressivement de son manteau immaculé.
Les couleurs se mélangent en fin de réalisation avec le blanc en ajoutant de faibles nuances. Il y a toujours le risque de voir » les paysages de neige » se couvrir d’une peinture uniforme et sans relief, c’est pour cette raison qu’il faut peindre sa composition avec les couleurs habituelles d'un paysage standard, en couches transparentes avec très peu de médium, de préférence « mouillé sur mouillé » avec la peinture acrylique. et de n’appliquer le blanc, qu’en fin de réalisation.
Les couleurs sont:
Le medium utilisé est du Liquin (C'est un additif pour la peinture à l’huile. On parle souvent de ce produit comme étant un médium efficace dans les techniques de gras sur maigre. Cependant pour une telle approche consistant à poser des couches de plus en plus fournies en huile, le liquin doit être utilisé seul, et non pas avec une autre sorte huile. Les usages du liquin sont très nombreux, au point où celui-ci peut être mélangé avec les couleurs à l’huile, ou appliqué directement sur la peinture en vue d’en assurer l’homogénéité des diverses teintes) le diluant est du white spirit pour la peinture à l’huile.
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Par lapalettedecouleurs le 10 Décembre 2016 à 00:02
Il a connu la gloire puis la chute, avant d’accéder à la reconnaissance posthume. À l’occasion d’une grande rétrospective au musée d’Art moderne de la ville de Paris, une passionnante immersion dans la vie et l’œuvre de Bernard Buffet.
Imposteur ou précurseur ? Aussi célèbre que Picasso après-guerre, Bernard Buffet a connu précocement une immense popularité, inédite pour un artiste vivant, affichant un luxe dérangeant. Un succès phénoménal qui le prive dans le même temps de l’estime des milieux de l’art, lesquels le jugent de mauvais goût. Mais si ses fameux clowns tristes et autres chardons ont été reproduits et diffusés dans le monde entier au cours des Trente Glorieuses, l’essentiel de sa production monumentale et torturée – quelque huit mille toiles – reste largement méconnu. Jeune prodige radical, cet ami de Cocteau et Giono puise dans ses blessures d’enfant de la guerre une représentation tout à la fois cruelle et humaniste du monde, saturée de traits noirs. Des œuvres immédiatement identifiables, à l’image de sa signature calligraphiée. Pourtant, la vogue de l’abstraction démode bientôt ce grand figuratif, plébiscité à l’étranger et notamment au Japon, où un musée lui est dédié. Avant la reconnaissance posthume, qui le consacre précurseur du pop art.
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Par lapalettedecouleurs le 9 Décembre 2016 à 00:02
On peut réaliser ce portrait avec des craies de pastel et obtenir un résultat différent en faisant appel à des couleurs plus nuancées.
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Par lapalettedecouleurs le 8 Décembre 2016 à 00:02
Cette démonstration est réalisée sans interruption, de manière quasiment symétrique sur deux toiles de même dimension, le résultat final est surprenant.
Sur les toiles l'on dépose, avec une spatule large, une couche de médium ou de liant acrylique type "Bendex", ce peut être aussi du "modeling paste", pour permettre aux différentes inclusions de se fixer au support. Les matériaux sont très variés et diversifiés, mais préalablement pensés, si l'on veut atteindre le résultat final escompté. Ils se composent:
- de bandes de papier extensible, avec incrustations.
- Du sable fin de rivière.
- D'un pigment de couleur rouille ou terre de Sienne brûlée.
- D'un humidificateur.
- De la peinture acrylique (blanc de titane, terre de sienne brûlée et terre d'ombre brûlée).
- D'un pinceau large type brosse.
- D'un petit pinceau fin et effilé.
- D'un petit rouleau. Les reliefs créés par les matériaux: sable, papier gaufré et pâte à modeler répartis sur les 2 toiles, vont donner le volume recherché pour la composition. En humidifiant fortement la peinture acrylique et en projetant des éclaboussures sur les parties concernées, l'on va créer des coulures qui vont être à l'origine de la partie végétalisée dont la couleur va être complétée par projection d'une teinte vert de gris, puis bronze.
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- de bandes de papier extensible, avec incrustations.