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    Une fausse idée veut que le pastel doit systématiquement être déposé sur un support qui accroche ou papier pastel. Le pastel sur toile de lin est possible si l'on respecte certaines étapes et notamment la préparation du support. L'atout principal du pastel sur toile est de pouvoir utiliser des formats que le support papier ne pourra jamais atteindre ( absence de châssis).
    On choisit donc une toile de lin sur châssis, préparée de la manière suivante:
    - Sur le support tendu comme un tambour, on dépose avec un petit rouleau mousse,. en croisant, 3 couches successives de peinture acrylique , que l'on laisse sécher après chaque couche.
    - Pour une meilleure accroche on dépose, sur la peinture acrylique sèche, une épaisseur de fixatif pulvérisé. Des craquelures peuvent se former, en donnant au pastel, l'aspect d'une peinture à l'huile. Sécher ou laisser sécher le fixatif, avant de poser le pastel.
    - On peut avant de réaliser la composition du sujet, aplanir l'irrégularité de la surface obtenue, en passant du papier de verre fin sur la partie granuleuse et en terminant la préparation de la toile par le dépôt d'une ultime couche de fixatif.  
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     Cette peinture pleine de sensibilité est peinte à l'acrylique:

    - pour le fond, avec l'aérographe.

    - pour l'animal, avec des pinceaux.

     

     

     

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    HENRI DE TOULOUSE-LAUTREC (Albi, 1864- Malromé, 1901)

     

     

    Biographie d’un Artiste aux multiples facettes Henri de Toulouse-Lautrec et ses amis au Moulin de la Galette, (vers 1889)

    Henri-Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, naît le 24 novembre 1864 à Albi, d’une famille issue de la plus ancienne noblesse provinciale. Sa mère, Adèle Tapié de Céleyran, a épousé son cousin germain Alphonse, comte de Toulouse-Lautrec, brillant cavalier, passionné, comme toute sa lignée, de chasse et de chevaux.          

    Henri grandit entre le château du Bosc, situé au Nord d’Albi dans le Rouergue et le château de Céleyran, près de Narbonne.

    L’année 1878 est marquée par un accident qui se déroule dans le salon de sa maison natale : Henri se lève d’une chaise basse, glisse et se casse le fémur gauche ; un an après, il se fracture l’autre jambe à la suite d’une chute banale. Lautrec souffre d’une maladie osseuse d’origine congénitale probablement due au mariage consanguin de ses parents. Elle orientera définitivement la destinée du jeune homme. Immobilisé de longs mois, il occupe en effet ses journées en dessinant, puis en peignant, développant un goût largement répandu dans son entourage, et un don qu’il avait manifesté très jeune, jusqu’à en faire une vocation.

     

     

     

         
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