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La théorie des couleurs, par laurentsaintgermain
Pour le peintre, le cercle chromatique est un outil qui permet une aide efficace dans la complémentarité et dans l'harmonie des couleurs.
Il faut savoir, que pour assombrir des couleurs, pour créer des ombres, sans les salir, on peut ajouter un peu de rouge dans le vert (bleu+jaune), une pointe de violet (bleu+rouge) dans le jaune. Par conséquent, on établit des contrastes plus marqués (loi de Michel- Eugène Chevreul), entre le rouge et le vert, le jaune et le violet et le bleu à proximité de l'orange.
La loi du contraste simultané des couleurs en peinture (théorie, par laurentsaintgermain
Un cercle chromatique est une sorte de roue sur laquelle se positionnent des couleurs différentes, correspondant aux trois degrés de base de l'univers chromatique : primaire, secondaire et tertiaire. Les couleurs primaires s'y retrouvent au nombre de trois : le cyan (bleu), le magenta (rouge) ainsi que le jaune, mélangées à parts égales, elles donnent du noir (en réalité un brun sombre) Sur ce cercle apparaissent aussi les couleurs secondaires, représentées par le vert, le violet et l'orangé. Enfin, les couleurs tertiaires naissent du mariage entre une couleur primaire et sa complémentaire. Pour déterminer les couleurs complémentaires, il s'agit de repérer sur le cercle les couleurs diamétralement opposées comme, par exemple, le jaune et le violet.
Le cercle chromatique sert donc à identifier toute une gamme de teintes en plus d'indiquer leur concordance ou leur possible cohabitation. Les couleurs interagissent entre elles, se superposent, se repoussent ou se mettent en valeur mutuellement. Sur ce cercle, on détermine également les couleurs froides (des verts au violet en passant par les bleus) ainsi que les couleurs chaudes qui se déclinent depuis les rouges vers l'orangé jusqu'aux teintes de jaune…
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Prétendre qu'un tableau est bien composé, parce que les objets sont positionnés selon la règle d'or ou la règle des tiers, est un raccourci rapide.
Si ces règles sont une source d'harmonie dans la composition, elles ne sont pas les seules et ces calculs mathématiques doivent être accompagnés de beaucoup de logique et d'inspiration.
Quelques conseils à adopter pour réussir vos natures mortes :
- Envisagez un fond qui composera un arrière-plan simple, qui ne soulignera que mieux votre sujet.
- Vérifiez si la lumière flatte votre produit et sa texture. Si ce n’est pas le cas, placez-vous près d’une fenêtre ou tout autre lieu où la lumière est jolie. Pensez aussi aux réflecteurs pour déboucher les ombres.
- Prenez quelques minutes en cours de séance pour tester une autre mise en scène, inclure un nouvel élément, en ôter un autre, choisir un autre fond, expérimenter plusieurs styles d'objets et d’accessoires, posés horizontalement ou verticalement.
- Commencez par une mise en scène épurée et ajoutez au fur et à mesure d’autres éléments dans votre composition (une cuillère, une fleur coupée, un biscuit émietté), tout en prenant garde de ne pas tomber dans un décor trop chargé.
- Gardez en mémoire qu’un élément principal doit être votre sujet et qu’il faut le mettre en valeur, à la fois à travers la place que vous lui accordez dans le cadre, mais aussi via vos choix d’angle et de cadrage qui doivent le mettre en avant.
- Souvenez-vous que tout le reste n’est là qu’en guise d’éléments secondaires pour parfaire le décor mais surtout pas pour voler la vedette à votre sujet principal.
- Jouez sur les variations et les contrastes de couleurs, formes, taille, textures, hauteur, matières.
- Cherchez des cadrages, des angles de prise de vue et des compositions qui fonctionnent, qui font prendre des chemins au regard du spectateur. Cela implique de tourner autour de votre sujet, de vous déplacer, de les regarder au travers de votre objectif sous toutes les coutures. Gardez en mémoire que la règle des tiers sera une précieuse alliée pour y parvenir.
- Enfin amusez-vous ! Prenez du plaisir à expérimenter et à découvrir cette discipline particulière que vous n’aviez sans doute jamais testée avant !!!
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Le nombre d'or vaut 1,618... et beaucoup de décimales (ça ne finit jamais).
Son carré est égal à lui-même plus un, soit 2,618... et son inverse est 0,618... avec les mêmes décimales.
Il faut utiliser son inverse pour pouvoir l'appliquer dans la construction et la composition d'une toile, pour obtenir les points d'or, à l'intersection des verticales et horizontales.
On multiplie alors, la hauteur et la largeur de la toile par 0,618, pour obtenir 4 points d'or.
La partie la plus longue du nombre d’or correspond à 61,8 % de la longueur totale, la plus courte étant donc de 38,2% de la longueur totale.
le nombre d’or
Sur le rectangle d’une toile, ça donne ceci:
Le nombre d’or
Le nombre d'or et la composition d'un tableau, par laurentsaintgermain
Règle des tiers, par laurentsaintgermain
La règle des tiers simplifie la méthode en remplaçant le calcul du nombre d'or. Chaque coté est divisé proportionnellement en 3 parties, on obtient ainsi 9 rectangles identiques. A l'intersection des horizontales et des verticales se trouvent les points nodaux, où le regard se porte en premier dans une composition. C'est sur ces points, surtout ceux du haut, que l'on positionnera les centres d’intérêt de la composition.
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Qu'est ce que ce terme bizarre ? En réalité il s'agit de reproduire fidèlement un motif, afin de mettre dans les proportions désirées, un croquis ou une esquisse, pour le peindre ou le dessiner ultérieurement.
Utilisé depuis la période de la "Renaissance Italienne", ce procédé de report d'un dessin sur un autre support, permet de reproduire, à la même échelle ou à une échelle différente, le modèle original, tout en gardant une part de liberté, de simplification et d'interprétation.
1) On dessine un quadrillage, au crayon, sur l’image originale :
2) Le même est ensuite reproduit sur une autre feuille, au crayon.
3) Dedans, on redessine les éléments apparaissant dans chaque carreau de l’image originale .
4) On repasse au feutre le dessin réalisé et on efface le quadrillage.La mise au carreau, par laurentsaintgermain
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