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LE CROQUIS DU CORPS
Il peut se simplifier par le dessin d'un rectangle, dont la largeur sera égale à environ une fois la longueur du cou + celle de la tête et la longueur à deux fois la tête + cou. Ce rectangle va nous servir à représenter tout le corps de notre cheval.
Pour positionner le sol, il suffit de reporter un second rectangle identique à celui du corps, sous ce dernier. La base correspond au sol.
Le cheval vu légèrement de profil verra son corps rectangulaire, transformé en parallélépipède rectangle.
On partage la face du parallélépipède en trois parties à peu près égales. L’une correspondra au poitrail et l’épaule, celle du milieu à l’abdomen et la dernière à l’arrière train. En réalité dans le cas du cheval, l’abdomen est légèrement plus large. On va donc augmenter légèrement la partie centrale.
On va tracer un genre de losange ou de verre ballon pour le cognac. les images sont plus parlantes.
On partage cette partie en deux.
Puis on trace le début de l’abdomen.
Pour les pattes antérieures, on commence avec un genre de cône tubulaire légèrement évasé.
Un petit cercle pour le genou, puis un rectangle.
Un autre cercle, sur lequel l'on trace une petite droite pour l’avant du sabot.
Un cône pour les sabots
On arrondit légèrement le dessus de l’épaule. On dessine la courbure du dos à l'emplacement de la selle et l'arrondi au niveau de la croupe.
L’abdomen est assez simple, c’est un gros ovale. Attention, il ne remonte pas jusqu’au dos, car il y a la colonne vertébrale juste au-dessus.
Tracer une forme relativement ronde pour la croupe, pour dessiner l'arrière-train.
Comme pour les pattes avant, on trace un cône pour le début de la patte arrière jusqu’au niveau du genou. La seule différence est qu'il n'y a pas de cercle pour l’articulation, on va simplement tracer un second trait, pour élargir l’extrémité du cône.
Puis l'on dessine l’autre patte arrière.
On ajoute un cylindre se terminant cette fois par une cercle et on applique le même processus pour les sabots.
DESSINER LA QUEUE ET LA CRINIÈRE
La queue est placée au premier tiers de la croupe, quant à sa la longueur elle dépend de la race du cheval.LES DÉTAILS DU CORPS
Ah, dès qu’on met un peu les muscles, ça devient beaucoup plus classe ! Et nous avons notre dessin de cheval achevé !
Les proportions de la tête et du corps du cheval, par laurentsaintgermain
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C'est un sujet que beaucoup d’entre vous adorent, il s'agit des chevaux. 2 parties de l'animal sont à différencier: la tête et le corps.
L’OBSERVATION DU CHEVAL
C'est un herbivore « ruminant ». Il possède une colonne assez rigide pour soutenir sa panse et son système digestif.
Les proportions sont les suivantes : 1/3 du corps pour le poitrail et les épaules, 1/3 pour l’abdomen et 1/3 pour l’arrière-train. On peut imaginer la présence d'un deuxième ventre virtuel sous celui de notre cheval.Le cou a une forme assez triangulaire.
La ligne du dos est courbée (pratique pour les selles des cavaliers).Une longue queue volant au vent !
La tête
Décomposition en formes plus simples :
On part sur 3 formes géométriques:
- Un trapèze triangulaire, pour l'essentiel de la tête.
- Un cercle pour la joue.
- Un cercle pour le museau.
L’œil se place au premier quart de la tête au dessus du cercle de la joue.
Un tuto intéressant:Les proportions de la tête et du corps du cheval, par laurentsaintgermain
DESSINER LE CHEVAL
On utilise surtout des formes géométriques et des rapports de proportion, les plus simples possibles, pour la compréhension et l'assimilation. la photo sera un support très intéressant
LE CROQUIS DE LA TÊTE
On va commencer par la tête que l'on va décomposer en plusieurs étapes. On commence par un trapèze. Sa base, au niveau des oreilles, doit être à peu près deux fois plus large que l'autre extrémité vers le museau et deux fois et demi plus long.On dessine le cercle du museau et celui de la joue.
On trace ensuite le triangle du cou, aussi long que la tête qui s’insère dans sa partie supérieure, un peu plus large à sa base et un peu plus étroit à la base du crâne.
Notre modèle est de profil, cela nous simplifie grandement les choses. Les yeux sont placés au premier quart de la tête à peu près et à un tiers dans le sens de la hauteur. Comme pour tous les herbivores, les yeux des chevaux sont placés sur les côtés de la tête, afin de pouvoir surveiller et s'enfuir en cas de prédation.
De face, on voit clairement que les yeux sont situés sur les côtés.
On peut donc, décomposer la forme de la tête comme ceci :
Un grand rectangle pour le museau, un trapèze pour le front et le haut des yeux, un triangle pour les « pommettes » et un rectangle pour les joues. Sans oublier les deux losanges pour les oreilles.
Observez bien, les oreilles sont en forme de losange, leur longueur doit être la même que la distance entre l’œil et la base de l’oreille, attention donc à correctement les placer.Rajouter les joues, plus carrées que notre cercle original, faites très attention à son placement et son inclinaison. Affiner aussi la forme du museau, inclinée vers le bas.
Les naseaux ronds font ¼ de la hauteur du museau.
La largeur d'un naseau peut s'insérer entre le naseau et la ligne de la bouche. On en profite pour lui donner une jolie courbure en passant.DESSINER LES DÉTAILS DE LA TÊTE
Garder en tête ceci : les yeux correspondent aux endroits les plus larges du crâne, le bout du museau s’incline vers le bas en général, les lèvres sont épaisses.
Les yeux ont une jolie forme et sont plus petits que les naseaux.
Les naseaux justement ont une forme très particulière, mais assez simple à faire au final.On n’oublie pas la crinière.
Les oreilles et la frange de la crinière.LE DESSIN DU COU
Si l'on veut faire ressortir la musculature. Le sterno-cléido-mastoïdien, le même que pour l'être humain, part de l’oreille et se fixe vers le centre de la base du cou. Le muscle qui débute le dos, part de la nuque et se poursuit jusqu’au garrot (le dessus de l’épaule du cheval).
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C'est une grosse baie ronde, de la taille variable pesant entre 250 et 800 g. Son écorce est dure et coriace, de couleur rouge ou jaune beige, qui renferme dans des « loges » délimitées par des cloisons épaisses, de nombreux pépins de couleur rose saumon à rouge rubis, d'une forme caractéristique en gemme de rubis.
Dans chaque pépin, la graine est enrobée d'une pulpe juteuse de chair transparente plus ou moins sucrée et acide selon les variétés. Seuls les pépins constituent la partie comestible de la grenade soit environ la moitié du fruit.
Avec la maturité, la peau de la grenade s'assombrit, s'amincit et durcit à l'extrême. Son écorce constituant alors une protection efficace pour la pulpe enfermée à l'intérieur de très nombreuses cloisons ténues. Au stade ultime de maturité, la grenade s'ouvre, elle éclate précocement en cas de forte pluie. Le meilleur moment pour la cueillir est quand le fruit se détache sans difficulté.
Elle fut introduite en Andalousie dans le courant du 8è siècle par les Arabes venus du Maroc. La ville de Grenade, lui doit son nom - Granada en espagnol. Le prophète Mahomet, pensait que la grenade chassait l’envie et la haine.La grenade était appréciée des nomades car, protégée du dessèchement par sa peau épaisse et coriace, les caravanes pouvaient la transporter sur de longues distances, et son jus désaltérant et nourricier était très apprécié.
Beaucoup de peuples ont vu la grenade comme un symbole d'amour, de fertilité et de prospérité.À l'achat, préférez les grenades dont l'écorce est foncée, d'un rouge profond à brun. Les petites grenades sont ordinairement sèches et immangeables. Plus le fruit est lourd, plus la pulpe sera juteuse. L'épiderme doit être lisse et brillant, exempt de brunissures. On dit que le fruit est mûr lorsqu'en tapant dessus, il émet un son métallique.
Originellement, le sirop de grenadine était tiré des grenades. Aujourd'hui, la grenade n'entre plus dans sa composition.
En peinture : préférez les jus légers de rose permanent pour débuter la couleur claire des grains de la grenade puis foncez en ajoutant de l’alizarine cramoisie et terminez par du carmin vrai.
Les chairs seront obtenues à partir de jaune de Naples cassé de rose permanent plus ou moins dosé.
Les couleurs dominantes sont: Le jaune de Naples, l'orangé de cadmium, le vermillon, le rouge cramoisi, le rouge carmin, le bleu outremer, le blanc ivoire.
Autre essai à l'aquarelle ou à la gouache.
Les coupes sur la grenade
Dans le quartier qui figure devant, j’ai volontairement dégagé quelques grains car les cloisons en dessous sont nacrées et c’est dommage de n’avoir que la coupe nette qui ne peut les montrer. La grosse difficulté avec ces coupes est qu’elles s’oxydent très vite, c’est pourquoi il faut les dessiner et peindre en priorité et ne pas trop se laisser entraîner par cette oxydation sans toutefois la nier totalement car quelques détails structurels deviennent visibles grâce à elle !
Les couleurs sur les coupes commencent toujours avec le jaune de Naples, ensuite pour donner une texture je pose des glacis très légers avec le jaune transparent + le violet Winsor, plus ou moins additionné de terre de Sienne brûlée. C’est aussi ce premier mélange de deux complémentaires (jaune+violet) qui m’a servi pour les ombres portées sur le sol qui devaient rester discrètes mais étaient nécessaires vu le choix de mise en page « en situation » que j’avais choisi.
Les grains de grenade ne sont pas intégralement carmin ; près de leur attache ils sont parfois gris rosés (vermillon français Sennelier cassé de bleu de cobalt) et l’Orange et le Vermillon français de Sennelier m’ont servi aussi sous la laque carminée (Sennelier aussi) qui donc arrive surtout en glacis sur ces grains dont il faut penser à préserver quelques arêtes en papier sec pour avoir une vraie brillance. Pour foncer encore ma laque carminée, par exemple pour détacher les grains sur mes coupes, je l’ai concentrée et j’ai ajouté un peu de sépia.
La fleur a fait l’objet d’un article
http://www.aquarelle-bota-clairefelloni.com/2015/08/fleur-de-grenadier.html
La grenade entière est commencée en inondant toute la surface avec de l’eau légèrement teintée de rose puis du jaune de Cadmium pale est posé en tournant autour du reflet. Je fais fuser ensuite dans l’humide des mélanges comme : Or de quinacridone+Terre de sienne brûlée+Sépia ou encore : Or de quinacridone+Rose permanent. Ensuite les glacis reprennent les mêmes mélanges, plus la laque carminée. Le gris de Davy m’a servi un peu au niveau du calice.
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La technique de peinture à la gouache est une des plus simples et elle est parfaite pour les débutants, car le matériel est peu onéreux, le séchage est rapide et son application se fait avec beaucoup de facilité.
Elle est boudée cependant par de nombreux artistes qui la considère comme une peinture secondaire, intermédiaire entre l'aquarelle et l'acrylique. Cette mauvaise réputation vient du fait qu'elle est une activité que l'on pratique surtout dans le milieu scolaire.
Avant tout, il est conseillé de choisir un support épais car s’il est trop fin cela risquerait de provoquer des déchirures. Pour commencer à peindre, il suffit de placer un peu de gouache sur un support et de la diluer avec une goutte d’eau et le tout doit être remué avec souplesse, il ne reste plus qu’à l’appliquer et si nécessaire on peut ajouter encore un peu d’eau une fois que la gouache est sèche pour changer la couleur.
L’avantage de la gouache est que l’on peut facilement mélanger les teintes et ainsi obtenir la couleur voulue. Une couche plus claire peut être aisément appliquée sur une couche plus foncée, cela donne de très beaux résultats. Pour ma part, elle peut être placée dans les plus beaux procédés de peinture à l'eau, pour sa matité, son velouté, pour la richesse de ses tons et pour son pouvoir couvrant.
La peinture à la gouache peut être associée à d’autres techniques telles que l’aquarelle, le pastel ou encore le fusain, il faut, alors, laisser place à son imagination !
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Quelques conseils pour peindre un paysage (suite et fin):
6 - JOUER AVEC LES VALEURS: Les éléments détaillés et lumineux sont de bien entendu positionnés dans le premier plan.
Ce qui est clair se rapproche de vous et donne une sensation de proximité, à l'inverse des éléments foncés qui tendent à s'éloigner de l'observateur.
7- LE ROLE DE LA COULEUR: C'est l'harmonie chromatique de la scène qui renforce la sensation de proximité ou d'éloignement. On dit que certaines couleurs "avancent" ou "s'éloignent" Il faut jouer avec cette sensation pour que votre paysage vive et soit réaliste, en évitant la platitude.
8 - ETRE FIDELE: Si l'on choisit un paysage qui se rapproche de la réalité, il faut appréhender, le plus possible, les couleurs vraies et harmonieuses, en retrouvant par exemple la même teinte lors de la réalisation du tableau, d'où l'interêt d'utiliser une palette restreinte.
9 - ... OU PAS: L'on donne alors une tout autre signification au paysage réaliste pour lui donner une vision imaginaire en fonction de son état d'âme du moment, en peignant un sujet surréaliste aux couleurs et teintes qui s'éloignent de la réalité, tout en conservant une harmonie.
10 - SAVOIR DIRE STOP: C'est un choix cornélien, car finir une toile est très difficile. Quand estime t-on que ce que l'on a réalisé est abouti ?. La tendance serait plutôt à rajouter des détails pour soit disant équilibrer la composition.
Prendre du recul est la solution que je préconise pour éviter de perdre la vue d'ensemble.
Vidéos paysages, par laurentsaintgermain
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