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Ci-dessous un diaporama (en fait une une petite vidéo), très résumé, qui vous permettra de visualiser ce qui est écrit.
Faire une tête de vache peut ressembler à un gag, mais ça n’en est pas un ! Il faudra que la vache soit un peu « stylisée », sinon on va tomber très vite dans la vulgarité !
Tout d’abord, nous allons dessiner au pinceau la tête de la vache.
Pour ce faire, nous utiliserons un mélange de noir et de bleu de prusse (le noir n’étant pas assez coloré).
Le médium sera un mélange d’huile et de térébenthine (20% seulement).
Une photo nous sert de modèle et nous la retournerons. Ceci est un procédé qui peut nous aider à dessiner. En effet, ce qui nous gène souvent dans le dessin, c’est que nous avons des images toutes faîtes, élémentaires, symboliques, de ce que nous croyons connaître et retourner la photo peut aider à dessiner ce que nous voyons réellement et non les symboles qui sont dans nos têtes.
Dans cet exemple, j’ai « vu » (à l’envers) l’image d’un petit chat qui semble jouer avec une balle ! J’ai donc commencé à le dessiner.
On fait comme les enfants qui regardent les nuages en essayant d’y trouver des formes connues. Remarquons que je procède ici plus par masses que par contours. Il est souvent préférable en effet de faire ainsi, car les éléments se mettent en place avec plus de justesse.
Je fais également le museau de la vache et, considérant que j’ai assez d’éléments, je retourne la toile et là, déception… on ne reconnait absolument pas la vache !
Mais ça n’est pas trop grave, car j’ai alors une base solide pour continuer et n’oublions pas qu’avec la peinture à l’huile on peut toujours modifier, revenir en arrière, etc.
Je vais donc ensuite « travailler » la vache c’est à dire, qu’à grand coups de pinceau (vous remarquerez que j’utilise un pinceau destiné à l’origine pour la peinture en bâtiment !), je vais y mettre des couleurs et des formes. Vous remarquerez que les couleurs entourant la vache sont très « rompues » (1) car c’est un bon moyen pour mettre en valeur les couleurs de la vache.
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Un conseil, qui s’éloigne un peu de la manière dont est peint le tronc et les branches de la vidéo . Partez du tronc ou des branches principales en vous éloignant avec le pinceau rond chargé de terre de Sienne brûlée vers l’extérieur, ce geste vous permettra d’obtenir des extrémités plus fines et plus réalistes.
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Lorsqu'on peint à l'huile en multicouches, il est une règle incontournable à respecter: celle de toujours travailler gras sur maigre en plusieurs étapes et séances.
Le médium de base pour la réalisation du liquide plus ou moins gras, est un mélange à parts égales, d’huile et d’essence de térébenthine . Il sert à rendre la peinture plus fluide, plus onctueuse, à la diluer tout en l'aidant à sécher.On met (le médium de base) dans un godet et on en prélèvera un peu à l’aide d’un pinceau, pour le déposer, suivant la recette standard, sur la peinture qu’on aura mise préalablement sur la palette. Le pinceau sera alors chargé de la couleur choisie que l’on déposera sur la toile. Si on est amené à faire soi-même ce médium, on prendra un récipient avec un bouchon qui se visse (n’importe quel petit flacon d’un autre produit peut faire l’affaire).Le médium fabrication « maison »
Deux ingrédients sont alors nécessaires :
Il existe d’autres huiles comme l’huile d’œillette, de carthame,de noix, etc. mais l’huile de lin est préférable à l’usage.
Plus l'on met de térébenthine et plus votre médium sèchera rapidement, mais moins la peinture sera brillante (aspect plus mat), plus elle aura tendance à craqueler. Aussi prépare t-on de préférence, la recette standard, en fonction des différentes étapes, à partir de 3 mélanges:
- L’ébauche : 1 vol de médium de base+2 vol d'essence de térébenthine ( 1/3-2/3). Pour l'ébauche , le mélange est maigre et sèche rapidement, elle peut être réalisée avec de la peinture acrylique
- La conduite : 2 vol de Médium+ 1 vol d'essence (2/3-1/3). Il s'agit ici de la conduite globale de l’œuvre. Les finitions de l’œuvre doivent être grasses pour la couche finale
- Le Glacis : 3 vol de médium. Le temps de séchage de la couleur dépend aussi de l'épaisseur de la pâte.
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Partager la toile en 2 parties horizontales sensiblement égales avec du médium blanc et noir.
Si vous peignez à l'acrylique ,vous aurez besoin d’un médium diluable à l’eau et de peinture acrylique noire et blanche, ou bien utiliser du gesso blanc et noir.
- Rouge cramoisi pour le ciel au dessus de l’horizon.
- Bleu de phtalocyanine, qui rehausse merveilleusement le bleu du ciel. réalisé à la brosse large et souple.
- La sous-couche des montagnes est composée d'un mélange de bleu de Prusse, de rouge cramoisi, de brun Van Dyck et de noir.
- Montagnes calcaires exposées au soleil couchant: blanc de titane et noir d'ivoire (gris).
Parties à l'ombre de ces montagnes: Blanc+bleu de phtalocyanine+noir.
Les mpntagnes sonr réalisées au couteau asymétrique.
Les arbres de l’arrière-plan sont peints au pinceau éventail avec le même mélange que celui utilisé pour la sous-couche des montagnes + un peu de bleu phtalo.
Pour les zones herbacées peintes à la brosse, en fonction de la luminosité ambiante, on disposera d'un mélange à géométrie variable dans sa composition, qui sera composé de jaune de cadmium, de sap green, de jaune indien, d'ocre jaune et d'un peu de rouge lumineux.
Revenir au premier mélange de la sous-couche des montagnes pour réaliser la couleur de la végétation du premier plan.
Rendre le gros plan, nébuleux et flou en déposant, à la brosse, du blanc sur le fond noir préparé en début de réalisation.
Pour les grands arbres a gauche de la composition : mélange de base + sap green ( pour accentuer le vert du feuillage ) + terre de sienne brûlée + brun van dyck.
Au mélange des prairies, on ajoute du jaunede cadmium et du sap green pour obtenir un vert lumineux qui viendra donner du contraste au feuillage des arbres du premier plan, de l'ocre jaune assombrira les parties ombragées.
Pour le tout premier plan, à droite de la toile, on crée de nouveaux champs herbacés avec le mélange des prairies, en faisant contraster ombre et lumière, par la simple variation de la quantité de couleurs.
Terre de Sienne brûlée et brun Van Dyck, vont permettre à la spatule d'affiner les détails du premier plan et de faire apparaitre les rochers (terre de sienne brûlée et blanc de titane).
Au final, un arbre au tronc rectiligne et ses branches dénudées, vient équilibrer le paysage et ajouter de la profondeur de champ. en le mettant en valeur par de la terre de sienne brûlée et du blanc pour les zones lumineuses et bien entendu en utilisant le pinceau éventail.,
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L'été, lors des journées torrides, est la saison de la pastèque au coeur rouge, délicieux et gorgé d’eau, pour un vrai partage avec la famille et les amis. Dans cette simple leçon de peinture sur l'aquarelle, les techniques et les procédés, pour la réalisation d’une tranche, sont exposés par la méthode humide sur humide.
Peindre des pastèques, par laurentsaintgermain
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