• 28/ CAROUX : TABLE d' ORIENTATION, TOURBIERE ...

    Hans Holbein le jeune : son histoire et son œuvre

     



    Hans Holbein "le jeune" naquit en 1465 à Augsbourg dans l’actuelle Bavière. Il suivit une formation de peintre auprès de son père, l’un des derniers grands maîtres du gothique. À partir de 1515, il travailla à Bâle en Suisse où il passa près de 20 ans avant de partir pour l’Angleterre où il fit une carrière prodigieuse comme peintre de Henri 8. Il réalisa une grande quantité de tableaux pour la cour, de décorations de châteaux, de projets de bijoux et textile. Il mourut en 1543 de la peste à 78 ans. 

    Le tableau accroché devant nous fut justement réalisé à Londres. Il est typique de l’école du nord, car il a besoin d’être décrypté. Alors, livrons-nous à un exercice amusant : bien regarder le tableau –dans le détail s’il le faut- et clairement dire ce qu’on ressent. Et déjà que voyons-nous ? Il montre le portrait à mi-corps de Georg Gisze.
    Première impression : nous avons devant nous un homme arrivé. Trouvons les signes qui nous donnent cette impression : il y a bien sûr ce riche costume de la Renaissance. Admirez en particulier les belles manches bouffantes de sa chemise et le chapeau recouvrant une coiffure à la mode comme les gentilshommes la portaient au 16ème siècle. Regardons aussi tous les objets autour de lui : tout respire le luxe. Les livres déjà : c’est un signe de luxe extrême. Ensuite, voyez ce tapis oriental posé sur la table. D’ailleurs, détaillons cette table. Nous trouvons toutes sortes d’objets qui nous donnent en plus des informations sur l’activité de cet homme : un livre relié de cuir, peut être un livre de comptes, des ciseaux, un encrier de cuivre assorti de son sablier pour empêcher l’encre de baver, de ses plumes à écrire et d’un bâtonnet de cire rouge servant à cacheter les lettres. Et à côté, nous voyons une bague à sceau ainsi qu’un long sceau. À gauche du sceau, nous voyons une petite boite circulaire et dorée avec une petite porte ouverte. Il s’agit d’une petite pendule nécessaire au travail de Gisze pour ses rendez-vous par exemple. Pour l’époque, c’était le summum du luxe, car ce type de pendule venait d’être inventé. Sur le bord gauche de la table se dresse un délicat vase en cristal avec un bouquet de fleurs sauvages. Or ce genre de travail sur le verre n’était fait qu’à Venise, à Murano plus précisément. 
    Donc, résumons-nous : un homme riche, très riche même ; dont le métier est certainement banquier ou marchand comme le montrent les livres, cachets et sceaux, et même la pendule qu’on voit accrochée derrière. Notez qu’il s’agit d’une caractéristique de l’œuvre de Holbein qui accompagne très souvent les personnages des instruments de leur fonction. Et dans ce tableau, il ajoute encore des explications : regardez en effet sur le mur, à l’arrière-plan et au-dessus de la tête de Gisze : il y a un bout de papier sur lequel est inscrit un texte en latin. Ce dernier dit : «portrait de Georg Gisze : Ce que tu vois ici montre les traits et l’image de Georg : aussi vivant est son regard, aussi formés sont ses joues. Dans sa trente-quatrième année en l’an du seigneur 1532 »
    Comme si cette description n’était pas suffisante, Holbein à inscrit sur le mur à gauche sous l’étagère : «Nulle sine merore voluptas », ce qui veut dire : «pas de joie sans prix». Ce peut être la phrase qu’un marchand dit à ses clients qui rechignent à payer. 

    Mais nous verrons aussi que cette formule peut parfaitement s’appliquer au personnage représenté. Regardons le visage de Georg : tout d’abord, on ne peut manquer d’être surpris par sa jeunesse. Et même, sa peau lisse et sans ride lui donne un air juvénile. Et ses traits !! , regardons ses traits !! Ils apparaissent crispés et son regard de coin semble presque apeuré ou malheureux. Est-ce que Georg se sent coincé dans sa fonction ? Est-ce qu’il a des rêves secrets qu’il regrette de ne pas pouvoir vivre ? On ne sait pas bien sûr. Mais en tout cas, à voir son visage, à le voir ainsi presque prisonnier de sa fonction, on ne peut s’empêcher d’y penser. Et du coup, on se dit en effet que la formule « pas de joie sans prix » peut aussi s’appliquer à Georg, et que son environnement luxueux se paye peut être par des renoncements.
    Et puis, les choses sont fragiles : regardons ce cristal de Murano par exemple, si fin. Il est au bord de la table à gauche et, à le voir aussi près de la lourde étoffe du manteau, on craint de le voir tomber au moindre mouvement du marchand. Et en plus, comme souvent dans la peinture nordique, il y a un second degré d’interprétation, car certains éléments de la composition possèdent une valeur symbolique. De même que la fragilité du vase qui, s’il tombe, se brise, la montre et l’horloge rappellent le caractère éphémère de la vie. Il s’agit d’une nature morte surnommée « Vanité », un thème très apprécié dans la peinture nordique.
    Le vase ne contient pas un luxueux bouquet de roses, mais de simples plantes sauvages : romarin, œillet et un crucifère jaune. Ces plantes font symboliquement référence aux qualités et vertus de Gisze : amour, fidélité, pureté et modestie. La balance à l’arrière-plan gauche fait également référence à la justice et donc à l’honnêteté du marchand. Pour finir, revenons sur l’œillet se trouvant dans le vase. Au moyen âge cette plante était synonyme d’amour et de fidélité conjugale. Il est donc possible de supposer que le tableau fut commandé par Gisze au moment de ses fiançailles avec sa future épouse Christine. 
    Et maintenant, une remarque encore sur ce travail: le niveau de détail atteint est proprement incroyable. Il suffira d’un exemple pour l’établir: regardez à nouveau la bouteille de cristal. Sur son ventre se reflète la croix d’une fenêtre. Vous la voyez?? Oui!! Bien!! Avec cela, on devine que la lumière qui éclaire cette scène vient d’en haut à droite du spectateur présent dans la pièce. 
    Donc Holbein, c’est tout cela : un sens du détail énorme, une aisance dans l’utilisation des symboles et dans la mise en situation du personnage ; avec pour finir cette capacité à suggérer une deuxième lecture derrière une première de façade. La deuxième, plus énigmatique, laisse planer un parfum de mystère sur l’œuvre.
    En tout cas, avec ce tableau, Holbein prouve sa parfaite maîtrise du portrait et il deviendra le portraitiste attitré du roi d’Angleterre Henri 8 et aujourd’hui les collections royales britanniques renferment le plus important fond de tableaux d’Holbein.

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    Hans Holbein le jeune, par laurentsaintgermain

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  • 321/ ASTERIX : ALBUMS ARCHIVES  +  JEUX DE SOCIETE

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    321/ ASTERIX : ALBUMS ARCHIVES  +  JEUX DE SOCIETE

     

    QUELQUES MESURES
    L : 70 à 71 cm ; Env : 99 à 110 cm ; Poids : 900 à 1100 gr

    LONGEVITE : jusqu’à 60 ans

    DESCRIPTION DE L’OISEAU
    Très semblable à l’ara de Buffon, l’ara militaire est plus petit en taille, et plus foncé en plumage.

    L’adulte a le plumage vert sur les parties supérieures, légèrement teinté de vert-olive sur le dos et les couvertures alaires. Les rémiges sont bleues. Les couvertures sus-caudales, le bas du dos et le croupion sont bleus. La queue graduée est rouge brunâtre avec les extrémités des plumes bleues. 
    Sur les parties inférieures, le corps est vert. Les couvertures sous-caudales sont bleues. La queue est vert-olive. Le dessous des ailes présente des couvertures vertes et des rémiges vert-olive.

    Sur la tête verte, le front est rouge. La peau nue de la face est blanc rosâtre, parcourue de fines lignes de plumes noirâtres sur les joues, et rouges sur les lores. Au-dessus des yeux, la calotte verte est teintée de bleu jusqu’à la nuque. La gorge est vert-olive.
    Le bec robuste est noirâtre. Les yeux sont jaunes. Les pattes et les doigts sont gris foncé. 
    Les deux sexes sont semblables. 
    Le juvénile ressemble aux adultes, avec la queue plus courte, les yeux gris, et la peau nue de la face plus claire. Il atteint sa maturité sexuelle entre deux et quatre ans.

    On trouve trois sous-espèces :
    Ara militaris militaris, qui vit au Venezuela, en Colombie, en Equateur et au Pérou. 
    Ara militaris mexicanus, qui vit au Mexique.
    Ara militaris boliviana, qui vit en Bolivie et au nord de l’Argentine. 
    Les différences entre ces trois sous-espèces sont douteuses et indistinctes. 

    CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
    L’ara militaire émet des « kraa-aaak » rauques en vol ou quand il est posé. On peut aussi entendre des cris aigus « kee-eeaah ». Il est souvent entendu avant d’être vu, identifié par ses cris sonores et perçants et par ses coassements.    

    HABITAT : 
    L’ara militaire vit principalement dans les zones montagneuses tempérées et semi-arides et dans les forêts tropicales près de l’eau. Il est visible de 600 à 2600 mètres d’altitude. Il se déplace saisonnièrement vers les plaines, et fréquente alors les forêts humides et les zones boisées épineuses.

    DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : 
    L’ara militaire se trouve depuis l’ouest du Mexique jusqu’en Bolivie, au nord-ouest de l’Argentine et à l’ouest du Venezuela.

    COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE
    L’ara militaire vit en couples ou en groupes familiaux. Mais il est souvent vu en bandes d’une quarantaine d’oiseaux aux dortoirs communs, quand ils s’installent pour la nuit dans les grands arbres ou sur les façades des falaises. Ils sont très bruyants et se font remarquer à l’aube et au crépuscule, pendant leurs trajets entre le dortoir et leur zone de nourrissage. Pendant ces vols, les deux partenaires d’un couple volent ensemble, l’un près de l’autre.

    L’ara militaire se nourrit de noix et de fruits dans les palmiers et les ficus. Cette espèce arboricole se nourrit haut dans les arbres et dans la canopée. Quand ils se reposent à la mi-journée, ils se perchent sur des arbres morts exposés et au sommet des branches. 
    L’ara militaire effectue quelques déplacements saisonniers pour trouver des fruits bien particuliers. Il vagabonde localement dans beaucoup de régions. 
    Quand l’ara militaire se déplace ou grimpe dans les arbres, son bec crochu est comme une « troisième main » et lui permet de grimper facilement grâce à ses doigts et au bec.

    VOL : 
    L’ara militaire a un vol rapide et direct, avec des battements lents et peu profonds. Il peut cependant atteindre des vitesses de 55 km à l’heure. Il est souvent bruyant en vol.

    REPRODUCTION DE L’ESPECE
    La saison de reproduction a lieu de janvier à mars, mais elle peut varier selon l’endroit.
    L’ara militaire nidifie dans des cavités, habituellement un trou au sommet d’un arbre, mais aussi sur les façades des falaises dans les canyons, où le nid peut être établi dans des fissures ou des crevasses rocheuses, à environ 200 mètres au-dessus du sol. 
    La femelle dépose 2 à 3 œufs blancs. L’incubation dure environ de 28 jours à un mois, assurée par la femelle. Le mâle la nourrit en dehors du nid pendant cette période, tout comme il lui apporte de la nourriture pour les poussins. 
    Les jeunes quittent le nid au bout de 12 semaines après la naissance. 
    Les partenaires sont monogames et restent ensemble pour la vie. Ils effectuent des acrobaties aériennes pendant les parades nuptiales.

     

    ALIMENTATION
    L’ara militaire se nourrit de graines, noix, fruits et baies. Il consomme d’autres sortes de matières végétales quand il est dans les arbres. Il est capable de casser et d’ouvrir des fruits aux coques très dures, grâce à son bec robuste. 
    L’ara militaire, comme d’autres Psittacidés, visite les amoncellements d’argile le long des rives des cours d’eau. Ces oiseaux se rassemblent à ces endroits afin de lécher cette argile qui a le pouvoir de les désintoxiquer des poisons contenus dans les végétaux qu’ils consomment.

    PROTECTION / MENACES / STATUTS : 
    L’ara militaire est commun localement dans certaines zones retirées, mais les nombres diminuent. Cette espèce est menacée et sensible à la perte de son habitat à cause de l’éclaircissage des terres et de la déforestation pour le bétail et l’agriculture. Le piégeage pour le commerce illégal et l’usage de ses plumes colorées en tant qu’ornements sont des faits importants qui accentuent son déclin. 
    L’espèce est classée comme étant Vulnérable.

     

     

     

     

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  • Spécial : MYLENE FARMER 2 + vers 2014 ( Mises à jour régulières )

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    Le Bouvier d'Appenzell est un chien musclé mais non massif, avec un crâne large et plat et un museau qui se rétrécit vers la truffe. Les yeux sont petits et foncés, les oreilles pendantes. C’est le seul Chien de bouvier suisse qui porte la queue enroulée sur le dos alors que les autres la portent naturellement pendante. Les membres sont droits et nerveux, en aplomb parfait.

    Poil : court, épais, brillant.
    Couleur : noir et feu avec des taches blanches sur le poitrail, sur la tête et sur les pieds. Il doit toujours y avoir une tache feu au-dessus des yeux.
    Taille : 52 à 58 cm pour le mâle et 48 à 54 cm pour la femelle
    Poids : 20 à 25 kg

    Origines et histoire

    L’origine commune à tous les chiensde bouvier suisses remonte à au moins 2000 ans. Comme pour les molossoïdes, leur ancêtre est le Dogue tibétain diffusé en Europe par la Rome antique. C’est à partir de ce chien que s’est développé le Chien de berger suisse, défini comme « chien des refuges », un chien assez lourd, certainement à l’origine des Bouviers actuels. L’histoire plus récente a vu la diffusion de types légèrement différents selon leur région géographique (sauf le Grand Bouvier suisse qui s’est développé dans la région d’Appenzell).

    Caractère et aptitudes

    Le Bouvier d’Appenzell est un chien utilisé dans de multiples fonctions (conduite des troupeaux de boeufs, garde de la maison, traîneau). Pour cette raison, il n’a pas été regroupé avec les Bergers et autres Bouviers : son pays d’origine a voulu souligner, avec son classement dans le groupe 2, la possibilité de son utilisation à d’autres fonctions. Chien joyeux, amical, possédant toutefois du caractère, le Bouvier d’Appenzell est particulièrement extraverti, bruyant, surtout quand il exerce sa fonction de gardien de la maison.

     

    Conditions de vie

    Le Bouvier d'Appenzell peut vivre dans une maison, mais l’idéal est qu’il dispose de grands espaces parce qu’il aime courir en liberté et a beaucoup d’énergie à dépenser.

    Santé

    C’est un chien exceptionnellement robuste et rustique.

    Espérance de vie moyenne : environ 13 ans

    Spécial : MYLENE FARMER 2 + vers 2014 ( Mises à jour régulières )

    Comment peindre une langue de chien en utilisant les pastels secs ? Un tutoriel sur un modèle de Bouvier d'Appenzell.

    La sous-couche est posée aux bâtonnets dans un premier temps, avec une couleur générale et deux couleurs supplémentaires pour les ombres et lumières. Cette sous-couche est peu à peu enrichie de couleurs supplémentaires aux bâtons et aux crayons-pastels.
    De petits détails sont ajoutés aux crayons. Le travail d'estompe consiste à bien intégrer les couleurs les unes aux autres, il se fait ici aux doigts et aux crayons-pastels utilisés avec légèreté.

    Matériel utilisé pour réaliser ce portrait :
    -Pastelmat : 
    http://action.metaffiliation.com/trk....
    -Crayons pastels Pitt : http://action.metaffiliation.com/trk....
    -Bâtonnets Rembrandt : http://action.metaffiliation.com/trk....

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    Street art, par laurentsaintgermain

    #streetart jd:

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