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EM111 Faut-il avoir peur du loup ? par cobayesF5Le modèle
Le but est de peindre la fourrure du loup, en fonction de sa couleur naturelle et des modifications apportées par le jeu des ombres et de la lumière.
Les couleurs de base sont formées par des associations de brun et de bleu (ombres). Plusieurs teintes sont préparées:
- Pour un beau brun, on associera, sépia, jaune et terre de sienne brûlée.
pour un pelage ombré, on ajoute les bleus au précédent mélange.
Un premier gris avec le sépia et les bleus.
Une autre variante de gris plus foncé, avec des bleus et un gris foncé.
Toutes les combinaisons de couleurs chaudes et froides vont contribuer à la réalisation de l'animal.
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Pour mettre en place la composition, sur un support gris foncé, on dessine 2 formes ovales : Le premier oignon sera esquissé avec un mélange de rouge cramoisi et de blanc de titane, le second avec de l'orange de cadmium et du jaune de cadmium. Leur position sera légèrement inclinée pour plus de pertinence.
La réalisation de la peinture se fera avec un pinceau "langue de chat" qui va être d'une grande utilité, car il va permettre, grâce à sa souplesse, de représenter les écailles de la pelure.
L'ombre portée de la composition, sous les oignons, sera peinte avec une teinte sombre, composée de noir, de vert de hooker et de terre de Sienne.
Le premier bulbe est peint, en préparation, avec du rouge cramoisi, qui sera la couleur moyenne entre ombre et lumière. Pour la partie la plus éloignée de la source lumineuse, on déposera une teinte composée de rouge et de noir d'ivoire. La partie centrale et brillante de la première peau supérieure sera illuminée par l'association de jaune et d'orangé de cadmium, le blanc viendra par endroits rehausser ce contraste. Le départ de la tige cassée du bulbe, exposée en pleine lumière sera rose (cramoisi+blanc).
La seconde pelure écaillée du premier bulbe est plus rouge (rouge cramoisi+blanc), la proportion de blanc augmentera lorsque l'on se rapprochera du centre de la pelure, pour créer la forme bombée de l'ovale. Les écailles au bout arrondi seront fait en appuyant légèrement sur le pinceau en fin de geste. On peint par petites touches verticales au centre des écailles et du bulbe et l'on s'en éloigne d'un mouvement qui épouse la rondeur du légume. La réussite de la nature morte consiste à peindre en rondeur et en souplesse en utilisant la forme et les couleurs des différentes pelures. Pour séparer plus distinctement le bulbe de son ombre portée, un bleu clair sera déposé aux extrémités inférieures de l'oignon rouge.
Deux pelures se superposent pour le second bulbe décalé. Le fond est de couleur ocre, plus clair pour la peau supérieure où l'ocre jaune sera plus présent que la terre de sienne. La tige cassée est constituée par la même teinte que celle qui à permis de peindre l'ombre portée.
Pour donner les volumes aux écailles de la peau, situées en pleine lumière, on dépose avec le pinceau langue de chat, des touches de mélange à base d'orangé et de jaune de cadmium en éclaircissant au maximum avec du blanc.
Afin de donner du volume et éviter l'uniformité du support des bulbes, on associe aux ombres portées les couleurs utilisées pour la composition, c'est à dire, le rouge cramoisi, l'orange, le jaune et le blanc. Une couleur complémentaire au rouge de l'ensemble va se retrouver dans le vert des cébettes. Quelques touches de rouge de cadmium vont être ajoutées sur la pelure du bulbe. Pour les détails un petit pinceau fin au longs poils effilés sera nécessaire.
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