•  

     

     

     

     

    Quelle est donc la couleur de cette partie dans l’ombre ?

    Voilà une question sans doute assez basique, mais importante. Et ça n’est certainement pas en rajoutant du noir qu’on fera une ombre convaincante !

    L’ombre est aussi importante que la partie la plus éclairée.

     

    On peut toujours faire une ombre en mettant la même couleur en plus sombre, mais c’est loin d’être l’idéal…

    Pour la faire, ou tout au moins bien la commencer (après, on pourra toujours nuancer, rajoutant deci delà quelques couleurs qu’on aura vues), il faut appliquer une règle primordiale :

    On mélange la couleur d’origine (éclairée) à sa complémentaire.

    Un petit rappel avec les 6 couleurs primaires et secondaires.

    Voici le « cercle chromatique » :

    CERCLE CHROMATIQUE

    Les couleurs primaires sont le jaune, le rouge, et le bleu. En les mélangeant deux par deux on obtient les couleurs secondaires, soit l’orange (jaune + rouge), le vert (jaune + bleu) et le violet (rouge + bleu).

    Sur le cercle chromatique, les couleurs complémentaires (importantes pour notre démonstration) sont en face de la couleur d’origine.

    Ainsi, face au jaune, nous avons du violet (on dit que le violet est la couleur complémentaire du jaune et réciproquement) et de même pour les autres couleurs :

    Face au rouge, nous avons le vert.

    Face au bleu, nous avons l’orange.

    La règle est donc la suivante :

    –  pour faire l’ombre du jaune, on mélangera avec du violet (et réciproquement)

    – pour faire l’ombre du rouge, on mélangera avec du vert (et réciproquement)

    – pour faire l’ombre du bleu, on mélangera avec de l’orange (et réciproquement)

    Après on peut toujours un peu affiner.

    Des complémentaires improbables

    Il arrive parfois que les couleurs soient complexes et que la complémentaire soit pas facile à trouver, comme pour un visage par exemple. Dans ce cas, il existe un petit « truc ». Il faut pour cela disposer d’un logiciel de traitement d’images (Photoshop, PaintShop pro, Gimp, etc…). Vous affichez la photo en négatif et vous voyez tout de suite les complémentaires qui vous serviront donc à faire les ombres en les mélangeant avec les couleurs du positif.

    Enfin, vous pourrez lire qu’il y a toujours du bleu dans l’ombre. Je dirais que ça dépend. En extérieur, avec un ciel bleu et un mur blanc au soleil, la partie ombrée sur le sol contiendra du bleu. Mais ça n’est pas une règle générale.

    http://www.journaldespeintres.com/

    Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Dessin et peinture - vidéo 1162 : Dessiner un personnage de manga.

     

    Comment poser les trames ?

    Réaliser une planche de Manga.

    Dessin et peinture - vidéo 1419: Réaliser une planche de Manga. 

     

    Le Manga raconté par 2 passionnées.

    Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • ÉCLATS DE VIE
    "Il faut refaire le visage humain ! Telle est injonction qu’Antonin Artaud adressait aux peintres en 1947. Après des années de guerre et d’horreur, l’humanité révélait qu’elle portait « une espèce de mort perpétuelle sur son visage dont c’est au peintre justement de la sauver en lui rendant ses propres traits ».
    À la guerre, à la violence destructrice, à la puissance des forces de mort qui hantent l’histoire, l’artiste répond par une guerre à vie. Comme Van Gogh, il travaille à coups de boutoir pour libérer la puissance vitale que l’homme refoule au point d’avoir transformé son visage en « une force vide, un champ de mort ».
    À sa manière, qui lui est propre, Françoise Nielly refait le visage humain dans chacun de ses tableaux. Et elle le refait, aussi, à coups de boutoir, à coups de couteau balafrés sur le visage. Les éclats de vie qui surgissent de ses tableaux naissent d’un corps à corps avec la toile. La couleur est lancée comme un projectile. Son énergie donne à chaque touche l’intensité d’une vibration sonore. Les taches de peinture sont des touches musicales, dissonantes et bruyantes comme la vie. Mais dans l’espace du tableau, elles s’harmonisent en un unique timbre qui, à chacun des visages, donne son âme. Ils ont l’ironique beauté de fantasmes ou de fantômes aux yeux fascinants et fascinés. Ils se répondent en série, tels les masques funéraires de notre civilisation, derrière lesquels bouillonne la puissance turgescente de la vie. Si forte qu’elle nous détruirait d’un souffle, d’un regard, sans la protection de ces visages hiératiques. De quelle mort la peinture les a-t-elle ressuscités ? Est-ce parce qu’ils en conservent le souvenir qu’une étrange mélancolie trouble l’intensité de leur regard ? Regardant, ils gardent le silence, comme l’ont fait Orphée et Eurydice, jusqu’au moment fatal du regard qui l’a renvoyée dans le domaine des ombres. Bouche close, silencieuse, leurs lèvres s’épanouissent en une fleur vénéneuse, viride et virulente. Mais leur regard nous réveille d’entre les morts.  Leur mélancolie devient une fureur, celle de la vie qui jaillit avec la force de ses humeurs : rouge comme le sang, noire comme la bile, jaune comme l’éclat brûlant du soleil, bleue comme un ciel d’acier. L’artiste réveille dans le champ du visage humain ce qu’Artaud appelle « une vieille revendication révolutionnaire » qui n’a pas encore trouvé sa forme. Les tableaux de Françoise Nielly en sont la preuve. La vie, par force, est révolutionnaire. Et il n’a jamais été aussi nécessaire de le rappeler. À la cohorte des visages blêmes et tristes de nos contemporains, dont toute vitalité semble avoir été aspirée par l’obscène débauche d’images médiatiques, Françoise Nielly oppose, impose à la vue, ces portraits dont chacun, sous un angle différent, mais chaque fois répété, expose le violent visage de la vie".

    Camille Dumoulié
     
     

    Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Acrylique, aquarelle et crayon sur toile de 100 X 150 cm.

     

    APNEA _ watch the video

     

    Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • C' est un type de papier d'origine chinoise. Il désigne au sens strict le papier fait à base de la plante du riz, comme la farine de riz ou la paille de riz, mais aujourd'hui, ce terme est également utilisé pour décrire le papier fabriqué à partir d'autres plantes comme le chanvre, le bambou ou le mûrier à papier.

    >

    Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire