Terre de sienne + bleu de céruleum donne un vert tendre.

Terre de sienne + bleu outremer donne un vert foncé.

Gris de payne + bleu outremer donne un bleu foncé.

En aquarelle, pour réaliser un paysage plus ou moins réaliste et créer ainsi de la profondeur, il faut bien décomposer la technique: tout ce qui vous semble flou dans la nature ( nuages, eau, végétation et objets vus au dernier plan) sera plus traduit en technique "humide sur humide". C'est pour cette raison que l'on mouille abondamment la feuille support et que l'on entreprend la réalisation de l'aquarelle en allant de l'arrière-plan, où le paysage paraît voilé avec des couleurs neutres à effet doux et flouté, vers l'avant scène, en permettant la création des plans successifs.

En second plan, on commence à sortir de cette brume, où la végétation devient plus nette, où les teintes s'intensifient. Si le support papier est trop sec, on le ré-humidifie. On peut créer des effets tels que jeter des gouttes d'eau sur la couleur plus intense ou poser du sel pour obtenir des effets de feuillage. On peut aussi effectuer des retraits de peinture ou des traits en positif. Le support aura séché.

Le premier plan est travaillé plus à sec en alternant le travail avec divers pinceaux et des couleurs plus franches et soutenues, pour obtenir des effets d'ombre et de lumière. 

Dessin et peinture - vidéo 631 : L'aquarelle : combinaison de la méthode humide sur humide et de la méthode sèche. 

 La conception à la peinture à l'huile d'un objet métallique est identique à celle que requiert la réalisation d'un objet en verre, comme le ferait le miroir par réflexion. L'image représentée sur l'objet en argent est déformée et dépend de la forme de ce dernier.

La couleur du métal participe à l'aspect général. Dans le cas d'un objet argenté, le métal aura un ton plutôt gris, à l'exception des reflets très lumineux qui seront plus colorés.

L'observation du sujet est primordiale afin de rendre réaliste les différentes effets des matières environnantes. Il n'existe donc pas d'outil, ni de méthode prédéfinie. C'est le bon rendu des contrastes, des contours et de la luminosité qui donne l'illusion d'une image déformée, mais crédible.

Pour obtenir des contrastes forts, poser une base de gris moyen sur l'objet, à l'exception des reflets lumineux, pour lesquels, on réservera les blancs (hyper reflets). Suivant l'emplacement des ombres sur les objets reflétés environnants, on augmentera l'intensité des gris dans ce miroir fictif. Les couleurs seront ajoutées après avoir peint la gamme de gris.

Cette vidéo est l'exemple même de la complémentarité en peinture , de l'équilibre d'une composition où une couleur primaire: le rouge se trouve renforcé par une couleur secondaire : le vert (association de bleu et de jaune).

90% du travail est effectué au pinceau " langue de chat ", sans nettoyage de l'outil entre le dépôt des différentes couches de peinture acrylique. Le fond sombre est recouvert par une première fleur où se succède, pour réaliser les pétales, des couleurs comme le magenta de quinacridone qui est un rouge foncé violacé, l'ocre jaune et le jaune de Naples vont successivement créer les volumes en fonction de la proportion des diverses teintes. On obtient ainsi des variations de couleurs plus ou moins lumineuses.

Le centre du bouquet est réservé au vert du feuillage, en associant soit du rouge foncé et un peu de vert thalo, soit un mélange de vert thalo, de gris de payne et d'un peu d'ocre jaune pour jouer sur le contraste des teintes des feuilles et des tiges, afin d'accentuer le volume de la végétation et du bouquet de fleurs.

Le verre du vase plein de liquide, ne se peint pas; ce sont les reflets des objets de son environnement qui créent le volume. ces reflets sont constitués par les fenêtres et sont essentiels pour faire apparaître la partie frontale du vase. Sans eux, le verre n'aurait aucun volume et ne serait pas visible par l'œil. La transparence est accentuée en peignant, dans le vase, les tiges des fleurs du bouquet.      

Les lignes principales de construction de la peinture sont esquissées au fusain sur un fond peint d'un ocre rouge ou jaune. Les couleurs apporteront volume et précision en cours de réalisation.

Commencer par peindre les ombres principales (murs et poteaux). Camille Corot conseillait à ses élèves d'insister , dans un premier temps, sur la réalisation des parties ombrées et de peindre tout en dessinant, "alla prima" en poursuivant par les tons intermédiaires (ici, ce sont les gris). 

Les parties de la ruine exposées au soleil sont peintes avec les tons lumineux. Pour ce faire observer l'image ci-dessous pour y trouver les teintes et les mélanges.

La peinture sur site exige la capture rapide des instants durant lesquels la lumière vient baigner le paysage et créer des contrastes intéressants qui obligent le peintre à réaliser un effort cérébral, pour imprimer ces images fugaces et éphémères.

Les couleurs doivent être étalées avec un pinceau brosse souple pour fondre les mélanges entre eux.

Après le premier plan, peindre le fond qui a simplement séché:

- Dans un premier temps, la verte colline et ses détails ( le rouge des tuiles émerge grâce à la proximité du vert végétal). -

- Puis le ciel bleu azur chargé de nuages, en tenant compte de la lumière du soleil.  

C'est l'opposition ombre-lumière qui donne l'intensité de la luminosité à la composition. Ne pas oublier que peindre, c'est aussi dessiner!!

Le premier plan est une association de petits traits fins réalisés au petit pinceau, pour les branchages et de tâches de peintures pour les fleurs et le feuillage (petit pinceau plat). 

Le mélange des couleurs pour les tuiles :