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    La plupart des paysages positionnés sur des plans successifs se composent d'un ciel nuageux ou brumeux composé d'un mélange de bleu céruléum, additionné de blanc avec un zénith plus foncé, auquel on ajoute un peu de bleu outremer.  Les collines à l'horizon sont peintes avec un mélange de bleu céruléum, blanc, gris de payne et bleu outremer. Les champs, dans le lointain, sont esquissés avec ce mélange, auquel on ajoute du vert de hooker et du jaune de cadmium pour les tâches herbeuses soumises aux rayons lumineux. Le dosage du vert et du jaune va permettre d'influencer les parties herbacées. Pour réaliser le tronc de l'arbre, je bannis le noir d'ivoire de ma palette pour utiliser un mélange plus subtil de bleu outremer et de terre de sienne brûlée. Ce mélange est plus ou moins dilué en fonction de l'impact de la lumière sur l'écorce, il va permettre de donner du relief et du volume aux branches par ajout de terre de sienne ou d'une couleur plus claire avec un petit pinceau pointu.  Au pied des arbres, la végétation du premier plan utilise des mélanges plus francs de vert de hooker ou de jaune de cadmium et parfois une pointe de blanc de titane ou de terre de sienne, vient compléter ces associations de couleurs.     

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  •  On peut dans un tableau ou une composition, jouer sur la complémentarité de couleurs ou de mélanges de couleur. Dans ce paysage où la création de base est très chaude et lumineuse avec ses jaunes et orangés. Les complémentaires, ici le violet  ( bleu+rouge ), s'intègre parfaitement pour y créer un ensemble harmonieux. Ce qui est intéressant dans la représentation d'une toile, c'est l'atmosphère qui s'en dégage, peu importe si l'on est proche de la réalité visuelle et de la transcription fidèle de ce que l'on appréhende. La transposition par la lumière et la couleur doit donner une sensation et une dimension nouvelle. Seule la couleur est investie de ce rôle lyrique et de cette expression qui donne à l'oeuvre toute sa dimension poétique. Elle lui confère à la fois sa richesse par le jeu des transparences et la gamme lumineuse choisie. Chaque association de couleur va traduire très lisiblement des sensations éprouvées par le spectateur. 

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     Le ciel est peint, en partie,  à l'aérographe.    

     

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  •  C'est en Mai-juin, lorsque les champs cultivés, exempts d'herbicides se couvrent par endroits d'un manteau du rouge le plus étincelant. Apparaît alors  le coquelicot, cette fleur légère et éphémère, qu'il faut saisir à la peinture dans ce laps de temps très bref. 

     

    Commencer par un ciel légèrement voilé de nuages qui occupe les 2/3 de la surface de la toile: un bleu clair sur la ligne d'horizon, qui devient plus soutenu en s'élévant vers le firmament. Utiliser du bleu de cobalt un peu plus violacé pour suggérer la colline.  Les tons verts sont déposés sur le tableau en réfléchissant aux valeurs et à la teinte que l'on va leur donner selon la distance et le motif, d'où l'utilisation et l'ajout par endroits de couleurs primaires : bleu, jaune ou rouge pour jouer dans la nuance. Les grandes masses sont posées au pinceau plat et large ou au couteau. Un vieux pinceau aux poils rigides et fermes permettent, si on le désire, de suggérer les grandes herbes ou graminées d'un premier plan, pour donner encore plus de profondeur de champ au paysage. Les coquelicots au rouge vif sont nuancés dans leur intensité lumineuse en fonction de leur exposition. L'effet de contre-jour entraine un arrière-plan clair et un premier plan sombre, d'où le jeu des tons, plus ou moins soutenus. Le couteau, par sa possibilité de jouer sur les volumes de peinture, permet de mettre en évidence la double épaisseur des pétales par la superposition, plus claires ou plus sombres, des nuances de rouge. Ainsi, avec le couteau, sur la couleur fraîche on dépose avec légéreté le rouge vermillon qui va embellir et individualiser chaque fleur.

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