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  •             Ces oiseaux, originaires des forêts d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, sont appelés  "toucan Ramphastidés", ce qui les caractérisent, c'est cet énorme bec creux et puissant "une mécanique de précision" constitué de kératine et d'alvéoles qui le rend léger, rigide et résistant, malgré sa longueur qui avoisine les 20 cm.  l'appareil digestif est très court, ce qui explique leur régime alimentaire essentiellement frugivore ( les fruits sont facilement digérés ), complété par un apport de protéines animales au gré de la capture des proies de petites tailles ( lézards, grenouilles, oisillons, insectes ) ou des oeufs chapardés dans les nids d'autres oiseaux. A noter deux particularités anatomiques : - les pattes comportent deux orteils dirigés vers l'avant et deux vers l'arrière, lui permettant ainsi de grimper aux arbres.  - la langue est aussi longue que le bec et se termine en pinceau.    Et si l'on peignait un Toucan toco !!!     Fiche technique: http://www.oiseaux.net/oiseaux/toucan.toco.html                                                                                 Le Toucan toco                                                         Vidéo pour aider à réaliser le dessin     Le fond:    A l'aide d'une éponge de ménage, on appliquera par petites touches humides différents tons de verts en peignant des parties en arceau vert foncé pour délimiter les feuilles et du jaune indien un peu plus chaud, pour créer des contrastes et garder une couche déstructurée sur la toile, tout en donnant l'impression d'un fond végétal, garni de feuilles et de branches. Peindre le coté éclairé des quelques branchages au pinceau "langue de chat" avec de la terre de sienne brûlée pour la partie exposée à la lumière et avec de la terre d'ombre brûlée pour la zone ombrée de façon à créer les volumes. Le dessin: Très facile à réaliser (vidéo), il se fait à main levée. Le bec: Le jaune indien servira à peindre la partie supérieure éclairée du bec et le pourtour de l'oeil, la partie plus foncée avec du rouge vermillon en utilisant la procédure humide sur humide. La moitié inférieure du bec sera peinte avec jaune indien+vermillon, en y ajoutant une pointe de noir pour la partie ombrée, l'opération se fera avec le support humidifié. La pointe et le contour du bec qui le sépare de la tête seront peints avec un gris foncé contenant très peu de blanc. Le haut du bec sera recouvert d'une fine bande de terre de sienne brûlée et de blanc, par endroits. Faire des reflets de bleu de cobalt dans le noir de la pointe du bec.  Le plumage de la poitrine. Essuyer le pinceau avec un chiffon, il restera de la peinture du mélange précédent. Peindre avec ce pinceau, le plumage avec du blanc. Des traînées rougeâtres viendront parallèlement se juxtaposer au blanc pour donner un effet intéressant. Le plumage noir sera peint en douceur au contact du blanc, pour ne pas créer une séparation rectiligne et nette, gratter par exemple la zone de contact ou bien lorsque la peinture est humide, utiliser un pinceau à poil souple sans peinture et brosser légèrement la partie concernée. les deux couleurs fusionneront par endroits en donnant l'impression que les plumes se superposent. Dans le coeur du plastron, brosser de blanc le plumage pour y laisser des traces de duvet, utiliser du jaune de cadmium  en frottant cette couleur à la lisière du noir. L'oeil: Border de noir l'oeil à la limite du plumage qui prend de son coté, une coloration foncée de vermillon et de jaune indien. Peindre la pupille en noir ( le centre de la pupille, en forme de faucille, sera éclaircie avec un peu de gris bleuté) . Enfin pour donner du volume et une forme arrondie à l'iris, appliquer y quelques touches de blanc pour accentuer les reflets. Lorsque nous regardons un animal, nous rencontrons d'abord son regard. L'intensité de l'expression est perçue au travers des yeux. Pour un portrait réaliste, les paupières, écrins du regard, doivent être peintes avec minutie et celà quelquesoit le style de peinture. La pupille doit être ronde et l'oeil n'est vif qu'avec des reflets.                          

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  •    sentier-en-lisiere-de-bois.jpg   Le partage de la toile en plusieurs bandes proportionnelles horizontales et verticales, en application de la théorie du nombre ou des rectangles d'or, nous permet de faire les constatations suivantes sur la composition de la peinture:  Le mur et la barrière de bois convergent en un point de fuite qui est situé à l'emplacement des deux personnages dont le positionnement, bien que réduit à deux petits traits verticaux, capture le regard de l'observateur, situés ailleurs qu'au niveau de ce point de convergence, ils seraient passés inaperçus dans une scène où tout est fait pour conduire l'oeil vers l'arrière plan bleuté. Ainsi les verticalités des troncs d'arbre du premier plan, les montants de la barrière, le poteau électrique, la lisière de foret et son abondante végétation sont autant d'obstacles qui interdisent au regard de se perdre dans le paysage, nous obligeant naturellement à nous poser la question de la présence des deux individus.         Capt 120413 172049 001

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  •      DSC02151.JPG     Capt 120413 172049 001 Le mélange "violet et vert ", auquel s'ajoute un soupçon de terre de sienne brûlée, vient accentuer le coté anarchique des ombres de la barrière, projetées sur le chemin en y tissant une toile d'araignée qui vient occuper le premier plan par des lignes brisées chaotiques. L'ensemble de la peinture est réalisée avec une extrême délicatesse, la pointe du pinceau est souvent mise à contribution et le geste maîtrisé est délicat et précis. Les tons "bleu violacé" de la partie gauche de la toile ( cabanon, ombre de la barrière et troncs d'arbre ) ainsi que l'arrière plan redonnent de la luminosité à des "vert" qui occupent toute la partie droite de la composition, en les rendant chaleureux malgré leur théorique froideur. Les arbres nous font intégrer la troisième dimension en se  dressant majestueusement.    

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